Radici
Les racines. Celles du chef Paolo Porcelli et de son comparse Sebastiano Sonnazzi sont ancrées en Italie méridionale. Après une expérience commune à La Poesia, à Lausanne, c’est l’ancienne Treille à Penthaz que les deux amis à l'accent chantant ont décidé de faire revivre. Dans un cadre résolument chic et moderne, ils y distillent une cuisine authentique et généreuse.
A l’image de ces polpette (boulettes) de pain frites au parmesan et de leur compotée d’oignons rouges pour une jolie mise en bouche sucrée-salée. Tout aussi ravigotante, la parmigiana d’aubergines et d’oignons cuivrés de Calabre, légèrement douce et bien confite, est accompagnée d’une originale infusion à la mozzarella et au basilic. Les pâtes – al dente bien sûr – respectent les traditions. Comme ces paccheri de Campanie à la viande de porc et de bœuf saupoudrés de ricotta de bufflonne. Si les dressages restent sages, les cuissons sont maîtrisées. Le filet de dorade roulé et fourré d’herbes aromatiques nage dans une sauce au fenouil et à l’huile d’orange où amertume et acidité se répondent. Quant aux côtelettes de porc, elles sont cuites au charbon en cuisine puis passées au chalumeau à table pour un résultat fumé à souhait.
On termine ce tour d’Italie par une poire pochée à la chair à la fois croquante et fondante nappée d’un coulis au Baileys et agrémentée d’un crumble aux amandes. Un joli mélange de saveurs et de textures auquel de la ricotta et de la poudre de réglisse n’apportent pas vraiment de valeur ajoutée. Un détail qu’un service professionnel et enjoué nous fait vite oublier.


Les racines. Celles du chef Paolo Porcelli et de son comparse Sebastiano Sonnazzi sont ancrées en Italie méridionale. Après une expérience commune à La Poesia, à Lausanne, c’est l’ancienne Treille à Penthaz que les deux amis à l'accent chantant ont décidé de faire revivre. Dans un cadre résolument chic et moderne, ils y distillent une cuisine authentique et généreuse.
A l’image de ces polpette (boulettes) de pain frites au parmesan et de leur compotée d’oignons rouges pour une jolie mise en bouche sucrée-salée. Tout aussi ravigotante, la parmigiana d’aubergines et d’oignons cuivrés de Calabre, légèrement douce et bien confite, est accompagnée d’une originale infusion à la mozzarella et au basilic. Les pâtes – al dente bien sûr – respectent les traditions. Comme ces paccheri de Campanie à la viande de porc et de bœuf saupoudrés de ricotta de bufflonne. Si les dressages restent sages, les cuissons sont maîtrisées. Le filet de dorade roulé et fourré d’herbes aromatiques nage dans une sauce au fenouil et à l’huile d’orange où amertume et acidité se répondent. Quant aux côtelettes de porc, elles sont cuites au charbon en cuisine puis passées au chalumeau à table pour un résultat fumé à souhait.
On termine ce tour d’Italie par une poire pochée à la chair à la fois croquante et fondante nappée d’un coulis au Baileys et agrémentée d’un crumble aux amandes. Un joli mélange de saveurs et de textures auquel de la ricotta et de la poudre de réglisse n’apportent pas vraiment de valeur ajoutée. Un détail qu’un service professionnel et enjoué nous fait vite oublier.