Fleur de Sel
Dans la belle salle voûtée, la décoration met en valeur le travail de Romain Dercile et de sa brigade. Les sauces sont ici le point fort: originales, elle évoquent les saveurs des prés ou des lisières de forêt. Mais l’équipe de salle ne semblait pas au meilleur de sa forme lors de notre passage. Malgré l’œil attentif de François Gautier, le service était saccadé, souffrait de longueurs et l’annonce des plats était hésitante.
Bon début dans l’assiette avec cette mousse de topinambours tout en finesse en guise de mise en bouche. Puis la savoureuse aiguillette de lapin juste confite accompagnée d’une délicate sauce au mélilot donne la main à un éventail de rave rouge au piquant bienvenu. Des grains de moutarde noire apportent un soupçon de croquant et de caractère à la pièce de viande dont la cuisson est parfaite. On se régale. Il en va de même avec le dos de sandre rôti sur peau à la chair translucide et fondante escorté d’un consommé de poireaux torréfiés parfumé à la reine-des-prés. La croûte aux champignons aux senteurs de polypode commun et son œuf confit sont moins enthousiasmantes. Certes, le chef a donné un coup de jeune à ce plat signature par un dressage plus graphique, mais on n’y retrouve pas ce grain de folie qui émoustille les papilles. Puis le tendre de filet de bœuf maturé trente-cinq jours et grillé comme il faut est accompagné d’un jus monté au brillat-savarin et au poivre noir. C’est osé et convaincant. Dommage que cette doucereuse mousse aux châtaignes déséquilibre le plat. Le dessert met un brillant point d’orgue au repas. L’originale et savoureuse crème glacée à la roquette et ses petits cubes de côtes de céleri confits réveillent le palais et ouvrent le chemin au délicieux duo de mandarines arrosé d’un consommé aux épices. Le savarin aux pistaches s’en imbibe. On ferme les yeux et on savoure. Les petits gastronomes jusqu’à 10 ans peuvent aussi profiter des propositions du chef à moitié prix.
Dans la belle salle voûtée, la décoration met en valeur le travail de Romain Dercile et de sa brigade. Les sauces sont ici le point fort: originales, elle évoquent les saveurs des prés ou des lisières de forêt. Mais l’équipe de salle ne semblait pas au meilleur de sa forme lors de notre passage. Malgré l’œil attentif de François Gautier, le service était saccadé, souffrait de longueurs et l’annonce des plats était hésitante.
Bon début dans l’assiette avec cette mousse de topinambours tout en finesse en guise de mise en bouche. Puis la savoureuse aiguillette de lapin juste confite accompagnée d’une délicate sauce au mélilot donne la main à un éventail de rave rouge au piquant bienvenu. Des grains de moutarde noire apportent un soupçon de croquant et de caractère à la pièce de viande dont la cuisson est parfaite. On se régale. Il en va de même avec le dos de sandre rôti sur peau à la chair translucide et fondante escorté d’un consommé de poireaux torréfiés parfumé à la reine-des-prés. La croûte aux champignons aux senteurs de polypode commun et son œuf confit sont moins enthousiasmantes. Certes, le chef a donné un coup de jeune à ce plat signature par un dressage plus graphique, mais on n’y retrouve pas ce grain de folie qui émoustille les papilles. Puis le tendre de filet de bœuf maturé trente-cinq jours et grillé comme il faut est accompagné d’un jus monté au brillat-savarin et au poivre noir. C’est osé et convaincant. Dommage que cette doucereuse mousse aux châtaignes déséquilibre le plat. Le dessert met un brillant point d’orgue au repas. L’originale et savoureuse crème glacée à la roquette et ses petits cubes de côtes de céleri confits réveillent le palais et ouvrent le chemin au délicieux duo de mandarines arrosé d’un consommé aux épices. Le savarin aux pistaches s’en imbibe. On ferme les yeux et on savoure. Les petits gastronomes jusqu’à 10 ans peuvent aussi profiter des propositions du chef à moitié prix.