Ô Bois Sauvage
C’est dans un sobre décor de chalet, alliant pierres brutes et poutres apparentes, que le chef Kévin Villaret fait son retour dans le GaultMillau. Entré dans le guide en 2021, le Nîmois avait ensuite quitté l’établissement. Le revoici auréolé d’une parfaite maîtrise technique, comme en témoigne sa courte carte ou ses trois menus de quatre, six ou sept temps.
Après trois amuse-bouches, on se laisse surprendre par l’œuf parfait. Nimbé d’une écume au lard et cerclé d’un intense crémeux de champignons, il dévoile un jaune délicieusement soyeux. Une entrée-tableau que l’on déguste avec une petite arvine sélectionnée avec soin par Guilhem Guérin, le directeur de restaurant. Puis, le siphon de moitié-moitié se pare de pickles d’oignons rouges et d’éclats de pomme de terre fondants. Par les fenêtres et depuis la terrasse, le paysage montagneux est magnifique.
Mais voilà qu’arrive le canard en deux textures, magret snacké et effiloché (toutefois un peu sec) nappé d’un jus réduit. Surmonté de noix de macadamia, le flan aux épinards réjouit par sa finesse, alors que la pomme de terre apparaît elle aussi en deux versions: en croustillant doré et en mousseline très gourmande. Mêmes accompagnements pour le filet de bœuf à la cuisson précise et à la sauce hollandaise aux intenses saveurs de Café de Paris.
En prédessert surprise, un granité de vin chaud couvre une mousse de fruits rouges. Pour terminer, voici le «retour d’une balade en forêt». Cet efficace trompe-l’œil de bolet est constitué d’un crémeux aux marrons, d’une glace chocolat-bolet, d’un sponge cake à la pistache et d’un puissant crumble au cacao. Service avenant et carte des vins de qualité, presque 100% valaisanne.
C’est dans un sobre décor de chalet, alliant pierres brutes et poutres apparentes, que le chef Kévin Villaret fait son retour dans le GaultMillau. Entré dans le guide en 2021, le Nîmois avait ensuite quitté l’établissement. Le revoici auréolé d’une parfaite maîtrise technique, comme en témoigne sa courte carte ou ses trois menus de quatre, six ou sept temps.
Après trois amuse-bouches, on se laisse surprendre par l’œuf parfait. Nimbé d’une écume au lard et cerclé d’un intense crémeux de champignons, il dévoile un jaune délicieusement soyeux. Une entrée-tableau que l’on déguste avec une petite arvine sélectionnée avec soin par Guilhem Guérin, le directeur de restaurant. Puis, le siphon de moitié-moitié se pare de pickles d’oignons rouges et d’éclats de pomme de terre fondants. Par les fenêtres et depuis la terrasse, le paysage montagneux est magnifique.
Mais voilà qu’arrive le canard en deux textures, magret snacké et effiloché (toutefois un peu sec) nappé d’un jus réduit. Surmonté de noix de macadamia, le flan aux épinards réjouit par sa finesse, alors que la pomme de terre apparaît elle aussi en deux versions: en croustillant doré et en mousseline très gourmande. Mêmes accompagnements pour le filet de bœuf à la cuisson précise et à la sauce hollandaise aux intenses saveurs de Café de Paris.
En prédessert surprise, un granité de vin chaud couvre une mousse de fruits rouges. Pour terminer, voici le «retour d’une balade en forêt». Cet efficace trompe-l’œil de bolet est constitué d’un crémeux aux marrons, d’une glace chocolat-bolet, d’un sponge cake à la pistache et d’un puissant crumble au cacao. Service avenant et carte des vins de qualité, presque 100% valaisanne.