Les Touristes
A l’évidence, Christophe Genetti et Maël Gross – notre duo de chefs «Découverte de l’année» en 2022 lorsqu’ils étaient encore à Champex-Lac – ont trouvé leurs marques dans ce restaurant qui, au fil de ses tenanciers, semble appeler le succès. Epanouis, ils poursuivent sur leur heureuse envolée et lancent des ponts pertinents et gourmands entre la grande tradition française et une modernité prometteuse.
Pour donner la réplique à leurs plats aux dressages millimétrés et aux ingrédients remarquables, la sommelière veille sur une cave aux trésors dont elle sait tirer un remarquable parti pour imaginer des accords mets-vins aussi judicieux que ciblés. Un raüschling zurichois aux notes d'amandes, un ribeira sacra fin et subtil, une rare syrah Les Corles dont le nez rappelle l’intensité d’un porto et dont la finale poivrée est merveilleusement intense. Une bière aussi, élaborée avec la distillerie Morand, infusée à la poire et à l’achillée millefeuille, d’une finesse épatante.
En amuse-bouche, la tartelette de chevreuil saupoudrée d’une râpée de viande séchée annonce un grand repas: consistance voluptueuse et finale pimentée. Puis la courge arrive en version augmentée, en fin millefeuille rehaussé de zestes de citron vert, assorti de potimarron en onctueuse purée et d’une légère sauce bagna cauda aux anchois et à l'ail. Un régal.
Avec ses notes de cardamome et de cannelle, la jolie et dodue crépinette de caille et de faisan rappelle une pastilla, mais d’anthologie. Elle arrive juchée sur une tombée de chou rouge: avec sa sauce à la feuille de figuier, c’est Noël dans l’assiette. Et voici le chamois en cappellacci et son crémeux de châtaignes et ail noir, son gel à la petite arvine et sa sauce au foie gras. Encore un plat superbe qui devance le chevreuil, un peu coriace, au genièvre, gin, chutney aux mirabelles et sureau.
On termine par la gourmandise autour du malt de seigle torréfié, tonka et glace à la crème de whisky. Et l’on se félicite d’être venu pour déguster à tarif raisonnable un menu épatant.
A l’évidence, Christophe Genetti et Maël Gross – notre duo de chefs «Découverte de l’année» en 2022 lorsqu’ils étaient encore à Champex-Lac – ont trouvé leurs marques dans ce restaurant qui, au fil de ses tenanciers, semble appeler le succès. Epanouis, ils poursuivent sur leur heureuse envolée et lancent des ponts pertinents et gourmands entre la grande tradition française et une modernité prometteuse.
Pour donner la réplique à leurs plats aux dressages millimétrés et aux ingrédients remarquables, la sommelière veille sur une cave aux trésors dont elle sait tirer un remarquable parti pour imaginer des accords mets-vins aussi judicieux que ciblés. Un raüschling zurichois aux notes d'amandes, un ribeira sacra fin et subtil, une rare syrah Les Corles dont le nez rappelle l’intensité d’un porto et dont la finale poivrée est merveilleusement intense. Une bière aussi, élaborée avec la distillerie Morand, infusée à la poire et à l’achillée millefeuille, d’une finesse épatante.
En amuse-bouche, la tartelette de chevreuil saupoudrée d’une râpée de viande séchée annonce un grand repas: consistance voluptueuse et finale pimentée. Puis la courge arrive en version augmentée, en fin millefeuille rehaussé de zestes de citron vert, assorti de potimarron en onctueuse purée et d’une légère sauce bagna cauda aux anchois et à l'ail. Un régal.
Avec ses notes de cardamome et de cannelle, la jolie et dodue crépinette de caille et de faisan rappelle une pastilla, mais d’anthologie. Elle arrive juchée sur une tombée de chou rouge: avec sa sauce à la feuille de figuier, c’est Noël dans l’assiette. Et voici le chamois en cappellacci et son crémeux de châtaignes et ail noir, son gel à la petite arvine et sa sauce au foie gras. Encore un plat superbe qui devance le chevreuil, un peu coriace, au genièvre, gin, chutney aux mirabelles et sureau.
On termine par la gourmandise autour du malt de seigle torréfié, tonka et glace à la crème de whisky. Et l’on se félicite d’être venu pour déguster à tarif raisonnable un menu épatant.