Le Petit Manoir
La demeure sise au bord de la route cantonale cache bien ses charmes du XVIIIe siècle et son joli jardin dont la terrasse invite à prolonger le repas pendant les beaux jours. A l’intérieur, la décoration élégante en hommage aux écrivains est chaleureuse, comme l’est un service efficace et sympathique pour une cuisine bourgeoise qui se permet parfois une petite audace. Le chef Thomas Bongrand a pas mal bourlingué dans sa carrière et a ramené quelques inspirations des îles ou du Sud.
Comme ce ceviche de daurade royale parfaitement exécuté, les dés de poisson «cuits» par le leche de tigre s’alliant à une crème aérienne à l’avocat, à des patates douces et à des oignons. C’est frais, bien présent en goût. Le saumon Label Rouge a été fumé ici même, dans ce restaurant qui porte le label Fait Maison. Les tranches épaisses sont de belle qualité, s’accordant à des blinis au sarrasin agréables, mais on est moins convaincu de la crème double de Gruyère qui n’apporte pas grand-chose au poisson.
Place à cette ballottine de suprême de volaille à la farce fine, posée sur un écrasé de pommes de terre, avec sa sauce aux morilles et un jus qu’on nous annonçait aux senteurs de truffe. Le plat ne tient pas ses promesses malgré la qualité de la viande et sa cuisson, les saveurs étant clairement absentes ce soir-là. Le tartare de bison, coupé au couteau, se parfume de whisky et de sel fumé dans un joli ensemble, que viennent encore relever avec croquant les pousses de salicorne qui le surmontent.
L’assiette de fromages est affinée par le voisin Dufaux, les desserts se veulent aussi gourmands que généreux. Quant à la carte des vins, elle se promène de la région à l’Europe, avec une jolie sélection au verre.


La demeure sise au bord de la route cantonale cache bien ses charmes du XVIIIe siècle et son joli jardin dont la terrasse invite à prolonger le repas pendant les beaux jours. A l’intérieur, la décoration élégante en hommage aux écrivains est chaleureuse, comme l’est un service efficace et sympathique pour une cuisine bourgeoise qui se permet parfois une petite audace. Le chef Thomas Bongrand a pas mal bourlingué dans sa carrière et a ramené quelques inspirations des îles ou du Sud.
Comme ce ceviche de daurade royale parfaitement exécuté, les dés de poisson «cuits» par le leche de tigre s’alliant à une crème aérienne à l’avocat, à des patates douces et à des oignons. C’est frais, bien présent en goût. Le saumon Label Rouge a été fumé ici même, dans ce restaurant qui porte le label Fait Maison. Les tranches épaisses sont de belle qualité, s’accordant à des blinis au sarrasin agréables, mais on est moins convaincu de la crème double de Gruyère qui n’apporte pas grand-chose au poisson.
Place à cette ballottine de suprême de volaille à la farce fine, posée sur un écrasé de pommes de terre, avec sa sauce aux morilles et un jus qu’on nous annonçait aux senteurs de truffe. Le plat ne tient pas ses promesses malgré la qualité de la viande et sa cuisson, les saveurs étant clairement absentes ce soir-là. Le tartare de bison, coupé au couteau, se parfume de whisky et de sel fumé dans un joli ensemble, que viennent encore relever avec croquant les pousses de salicorne qui le surmontent.
L’assiette de fromages est affinée par le voisin Dufaux, les desserts se veulent aussi gourmands que généreux. Quant à la carte des vins, elle se promène de la région à l’Europe, avec une jolie sélection au verre.