Café du Mont-Blanc
Au milieu de la salle à manger trône une ancienne table de jeux en bois massif à laquelle on s’attable volontiers. Cette petite merveille, David Grappe doit régulièrement la défendre face aux généreuses offres des antiquaires de la région. Il faut dire que sa brasserie de poche – comme il aime à l’appeler – a du charme. Une jolie devanture vitrée, une ardoise géante sur laquelle est affiché le menu du jour, quelques fleurs et tableaux: la décoration y est sobre, l’atmosphère agréable.
Passionné de vin, le chef s’est constitué au fil des années une splendide cave recelant des trésors comme ce côte-rôtie du Domaine Jamet millésime 2012. De l’orfèvrerie! Côté cuisine, on travaille ici avec les bouchers, pêcheurs et fromagers du coin, dont les noms sont mentionnés sur la carte des mets. On salue l’initiative. De Cuarnens, la burrata s’avère crémeuse à souhait. Elle est accompagnée d’une salade croquante et d’une tranche de saumon fumé. Simple mais efficace. De leur côté, les raviolis sont al dente mais la courge prend le pas sur l’amaretti dont l’arôme d’amande est absent. Arrive alors un mignon de carré de veau tendre et rosé. Il s’apprécie avec une sauce à la moutarde bien relevée, quelques légumes de saison et un écrasé de pommes de terre aux herbes.
Après une assiette de fromages de la région, place au grand classique de la maison: le sabayon au lait d’amande. Parfaitement maîtrisé, il est servi ce jour-là avec quelques fruits rouges et une glace à la verveine. Du bon travail, jumelé à un service à la fois aimable et professionnel.


Au milieu de la salle à manger trône une ancienne table de jeux en bois massif à laquelle on s’attable volontiers. Cette petite merveille, David Grappe doit régulièrement la défendre face aux généreuses offres des antiquaires de la région. Il faut dire que sa brasserie de poche – comme il aime à l’appeler – a du charme. Une jolie devanture vitrée, une ardoise géante sur laquelle est affiché le menu du jour, quelques fleurs et tableaux: la décoration y est sobre, l’atmosphère agréable.
Passionné de vin, le chef s’est constitué au fil des années une splendide cave recelant des trésors comme ce côte-rôtie du Domaine Jamet millésime 2012. De l’orfèvrerie! Côté cuisine, on travaille ici avec les bouchers, pêcheurs et fromagers du coin, dont les noms sont mentionnés sur la carte des mets. On salue l’initiative. De Cuarnens, la burrata s’avère crémeuse à souhait. Elle est accompagnée d’une salade croquante et d’une tranche de saumon fumé. Simple mais efficace. De leur côté, les raviolis sont al dente mais la courge prend le pas sur l’amaretti dont l’arôme d’amande est absent. Arrive alors un mignon de carré de veau tendre et rosé. Il s’apprécie avec une sauce à la moutarde bien relevée, quelques légumes de saison et un écrasé de pommes de terre aux herbes.
Après une assiette de fromages de la région, place au grand classique de la maison: le sabayon au lait d’amande. Parfaitement maîtrisé, il est servi ce jour-là avec quelques fruits rouges et une glace à la verveine. Du bon travail, jumelé à un service à la fois aimable et professionnel.