Le Petit Corbeau
Au Petit Corbeau, il faudrait presque commencer par la cave, une grotte troglodyte qui servait autrefois à entreposer les betteraves d’une ferme devenue restaurant depuis six générations. Passionné, Bryan Lauper y entrepose pas moins de 250 références. Son fidèle apprenti, qui se destine à être sommelier, accueille avec sourire et gourmandise le client. Même la bière – la Hoppa brassée par la Talentueuse – vient du village.
Mais pour débuter, on nous propose plutôt un sauvignon de Pierre-Yves Poget à l’étonnante suavité pour accompagner un amuse-bouche autour de la carotte (rôtie et en crémeux) avec une pointe d’amertume. Et la première entrée, un thon mi-cuit au chimichurri «breton» puisque composé de salicorne… et de fenouil, un légume que l’on retrouve confit, légèrement piquant. Rien à dire sur la cuisson, mais l’ensemble, un peu sec, manque aussi de l’explosivité que promettait un sirop au yuzu qu’on ne sent pas.
Dans sa minuscule cuisine, Steven Alexandre, le chef, aime travailler l’espuma. Là-aussi, celle de jambon aurait mérité plus de caractère, parsemée de «sel» de Parme. D’autant qu’elle est déposée sur un savoureux gâteau tiède où le parmesan s’exprime comme il faut, avec une touche de pesto.
C’est finalement le plat principal qui s’avérera le plus convaincant. Le persil y est dans tous ses états. En racine, en réduction, en émulsion et en croûte d’un agneau rosé à souhait et juchant un lit de lentilles vertes du coin, qui croquent al dente. Le tout fonctionne bien.
L’espuma, on la retrouve au dessert. Et plutôt deux fois qu’une: rhum arrangé et orange avec une crème glacée du même agrume. C’est à la fois frais et gourmand et ça termine bien ce joli moment. A noter que le menu «Découverte» se décline en deux, trois ou quatre services et que, en dehors de la spectaculaire carte des vins, on trouve des associations mets-vins avec des crus classiques et «d’exception».
Au Petit Corbeau, il faudrait presque commencer par la cave, une grotte troglodyte qui servait autrefois à entreposer les betteraves d’une ferme devenue restaurant depuis six générations. Passionné, Bryan Lauper y entrepose pas moins de 250 références. Son fidèle apprenti, qui se destine à être sommelier, accueille avec sourire et gourmandise le client. Même la bière – la Hoppa brassée par la Talentueuse – vient du village.
Mais pour débuter, on nous propose plutôt un sauvignon de Pierre-Yves Poget à l’étonnante suavité pour accompagner un amuse-bouche autour de la carotte (rôtie et en crémeux) avec une pointe d’amertume. Et la première entrée, un thon mi-cuit au chimichurri «breton» puisque composé de salicorne… et de fenouil, un légume que l’on retrouve confit, légèrement piquant. Rien à dire sur la cuisson, mais l’ensemble, un peu sec, manque aussi de l’explosivité que promettait un sirop au yuzu qu’on ne sent pas.
Dans sa minuscule cuisine, Steven Alexandre, le chef, aime travailler l’espuma. Là-aussi, celle de jambon aurait mérité plus de caractère, parsemée de «sel» de Parme. D’autant qu’elle est déposée sur un savoureux gâteau tiède où le parmesan s’exprime comme il faut, avec une touche de pesto.
C’est finalement le plat principal qui s’avérera le plus convaincant. Le persil y est dans tous ses états. En racine, en réduction, en émulsion et en croûte d’un agneau rosé à souhait et juchant un lit de lentilles vertes du coin, qui croquent al dente. Le tout fonctionne bien.
L’espuma, on la retrouve au dessert. Et plutôt deux fois qu’une: rhum arrangé et orange avec une crème glacée du même agrume. C’est à la fois frais et gourmand et ça termine bien ce joli moment. A noter que le menu «Découverte» se décline en deux, trois ou quatre services et que, en dehors de la spectaculaire carte des vins, on trouve des associations mets-vins avec des crus classiques et «d’exception».