La p'tite Maison
Ce petit resto ne se laisse pas impressionner par la vénérable église romane du XIe siècle qui lui fait face. On ne mange pas en terrasse, car elle est trop exiguë, mais idéale pour l'apéritif ou le café. A l’intérieur, une vingtaine de places. Jeremy est au service et son épouse, Margaux, en cuisine, et leur accueil est aussi chaleureux qu’authentique. Le menu surprise de cinq services se renouvelle chaque mois. Ce concept explique l’absence de carte. Et les horaires très restreints des lieux obligent impérativement de réserver bien à l’avance. Mais la magie opère et fait des merveilles! D’abord, c’est le pain de la boulangerie voisine, servi avec un petit dôme de beurre manié au poivre rose. Puis une boule de caviar d’aubergine roulée dans un crumble et un ruban du même légume formant un cornet recelant une mousse au cerfeuil, le tout sous une effilochée de fenouil; c’est frais et bien de saison. Vient ensuite une tranche de tomate, semi-cuite, posée sur un lit de noix de pécan, avec une languette de focaccia parsemée de perles de diverses mousses très savoureuses. Suit un accord terre-mer bien piquant avec une salade de poulpe mêlée de chorizo et de feuilles de trèfle rouge. Enfin, une jolie composition géométrique aligne dans l’assiette un pressé de veau en croquette panée, un lac de jus très corsé et un cylindre de courgette fourré de petits pois et de feuilles de menthe. Le dessert fait aussi clin d’œil à la saison avec un sorbet à la cerise maison et un petit moelleux au chocolat hérissé de pistaches.
Bravo pour cette table qui privilégie une cuisine sélective qui nous emmène à la découverte de goûts plutôt que de nous égarer dans des cartes infinies.
Ce petit resto ne se laisse pas impressionner par la vénérable église romane du XIe siècle qui lui fait face. On ne mange pas en terrasse, car elle est trop exiguë, mais idéale pour l'apéritif ou le café. A l’intérieur, une vingtaine de places. Jeremy est au service et son épouse, Margaux, en cuisine, et leur accueil est aussi chaleureux qu’authentique. Le menu surprise de cinq services se renouvelle chaque mois. Ce concept explique l’absence de carte. Et les horaires très restreints des lieux obligent impérativement de réserver bien à l’avance. Mais la magie opère et fait des merveilles! D’abord, c’est le pain de la boulangerie voisine, servi avec un petit dôme de beurre manié au poivre rose. Puis une boule de caviar d’aubergine roulée dans un crumble et un ruban du même légume formant un cornet recelant une mousse au cerfeuil, le tout sous une effilochée de fenouil; c’est frais et bien de saison. Vient ensuite une tranche de tomate, semi-cuite, posée sur un lit de noix de pécan, avec une languette de focaccia parsemée de perles de diverses mousses très savoureuses. Suit un accord terre-mer bien piquant avec une salade de poulpe mêlée de chorizo et de feuilles de trèfle rouge. Enfin, une jolie composition géométrique aligne dans l’assiette un pressé de veau en croquette panée, un lac de jus très corsé et un cylindre de courgette fourré de petits pois et de feuilles de menthe. Le dessert fait aussi clin d’œil à la saison avec un sorbet à la cerise maison et un petit moelleux au chocolat hérissé de pistaches.
Bravo pour cette table qui privilégie une cuisine sélective qui nous emmène à la découverte de goûts plutôt que de nous égarer dans des cartes infinies.