La p'tite Maison
Sur les hauts de Savièse, entre vignes et forêt, la vieille façade annonçant un café-épicerie aujourd’hui disparu cache un plaisant petit restaurant, une quinzaine de couverts à tout casser. L’intérieur, sobre et contrasté sous son éclairage discret, offre la vue sur la cuisine. C’est là que Margaux Chapuis dresse avec concentration des assiettes aussi jolies que délectables, mêlant le cru et le cuit, le croquant, le ferme et l’onctueux dans un menu surprise unique.
En guise de bienvenue, un beurre manié au basilic, simple et joyeux, fait exploser le printemps sur un pain au levain d’anthologie. Une jolie bolée de radis cru et cuit, agrémentée de noisettes, d’un peu de chou finement râpé et d’une sauce à la roquette, le confirme: on va vers de beaux jours. Avec son équilibre subtil et enchanteur, la fraîcheur d’asperges, ses champignons taillés à la mandoline et sa délicate crème à la verveine citronnelle emmènent en douceur et en légèreté un peu plus loin dans la saison. Audacieux, le roulé de plie au parfum iodé se marie étonnamment avec une farce à l’ail des ours d’une saveur maîtrisée, servie avec un fenouil cru et en purée et un rien d’aneth. D’abord surpris, on se laisse vite convaincre par la maîtrise de cet équilibre de saveurs marines et terriennes. L’agneau, vigoureux, est servi rôti avec un assaisonnement d’épices orientales imprégnant une viande servie rose foncé. On le retrouve haché en robe de bettes et de menthe, dans une présentation très graphique qui n’enlève rien à son goût. Un délicat et rafraîchissant dessert à la rhubarbe, accompagné d’une glace au yogourt à la menthe, boucle la boucle de ce très joli menu.
En salle, le mari de la cheffe, Jérémy, est aussi souriant que prévenant. Il propose au verre des crus tirés d’une riche carte d’amateur éclairé, d’inspiration régionale.


Sur les hauts de Savièse, entre vignes et forêt, la vieille façade annonçant un café-épicerie aujourd’hui disparu cache un plaisant petit restaurant, une quinzaine de couverts à tout casser. L’intérieur, sobre et contrasté sous son éclairage discret, offre la vue sur la cuisine. C’est là que Margaux Chapuis dresse avec concentration des assiettes aussi jolies que délectables, mêlant le cru et le cuit, le croquant, le ferme et l’onctueux dans un menu surprise unique.
En guise de bienvenue, un beurre manié au basilic, simple et joyeux, fait exploser le printemps sur un pain au levain d’anthologie. Une jolie bolée de radis cru et cuit, agrémentée de noisettes, d’un peu de chou finement râpé et d’une sauce à la roquette, le confirme: on va vers de beaux jours. Avec son équilibre subtil et enchanteur, la fraîcheur d’asperges, ses champignons taillés à la mandoline et sa délicate crème à la verveine citronnelle emmènent en douceur et en légèreté un peu plus loin dans la saison. Audacieux, le roulé de plie au parfum iodé se marie étonnamment avec une farce à l’ail des ours d’une saveur maîtrisée, servie avec un fenouil cru et en purée et un rien d’aneth. D’abord surpris, on se laisse vite convaincre par la maîtrise de cet équilibre de saveurs marines et terriennes. L’agneau, vigoureux, est servi rôti avec un assaisonnement d’épices orientales imprégnant une viande servie rose foncé. On le retrouve haché en robe de bettes et de menthe, dans une présentation très graphique qui n’enlève rien à son goût. Un délicat et rafraîchissant dessert à la rhubarbe, accompagné d’une glace au yogourt à la menthe, boucle la boucle de ce très joli menu.
En salle, le mari de la cheffe, Jérémy, est aussi souriant que prévenant. Il propose au verre des crus tirés d’une riche carte d’amateur éclairé, d’inspiration régionale.