Le Soleil de Dugny
C’est au printemps, l’été et au temps de la chasse que sont attendus les nouveaux menus, formule unique, imaginés et réalisés par Jean-Maurice Michellod pour une table tenue en famille et toujours généreuse. En admirant la vue sur la plaine du Rhône, on déguste un verre de fendant frais avec des amuse-bouches qui célèbrent le printemps; des œufs de poule et de caille en variations, pané et frit mollet pour l’un, brouillé au pesto pour l’autre, dur mais tendre à la livèche du jardin – d’où proviennent de nombreux légumes et herbes – pour le troisième. Entrée dans la saison avec les premières asperges d’Ardon en dialogue avec le jambon d’alpage de Loveignoz, on ne peut faire plus local, accompagnées d’une mousse de jambon remarquable, d’une glace à l’ail des ours et de sarrasin soufflé pour les petites notes grillées. Côté poisson, un filet snacké de sandre de La Souste, en Haut-Valais, et sa variante en mousse sont invités à se baigner dans un lac-sauce vert frais, à l’oseille du jardin, bordé de rouille safranée. Et, joliment montée par l’apprentie en formation selon la bonne tradition ici, une garniture de purée panée aux cébettes est un exercice réussi. Avant la viande, un trou normand gourmand surgit: c’est un délicieux sorbet oignon-syrah posé sur une petite émulsion au serpolet et des éclats de noisettes torréfiées, rafraîchissant comme il faut. Quand le trio de veau du pays arrive, on déguste le quasi délicatement grillé et mouillé d’un jus de viande subtil, un pain fourré de ris de veau, une merveille, et une jolie tartelette aux épinards, Jersey Blue et pignons avec une pâte beurrée extra. Pour suivre, un chariot de fromages de bonnes et diverses provenances ou trois sorbets maison, poire, prune et kiwi. Puis, à déguster en une bouchée gourmande, une coquille de chocolat noir glacée emplie de calamondin liquoreux. Pour finir en beauté et en légèreté, un dessert d’entre-saison, juste avant celle des fraises: une meringue parfumée à l’orange sur une glace café-noisette, posées comme une île sur un lac de crème à la vanille et émulsion de fruit de la passion. Ce repas si plaisant et sincère peut être dégusté en demi-portions ou encore accompagné d’un accord mets-vins au verre ou à l’once, de caves valaisannes choisies. Toutes ces attentions faites pour rencontrer le plaisir de ses clients font de ce restaurant un rendez-vous délicieusement attachant.


C’est au printemps, l’été et au temps de la chasse que sont attendus les nouveaux menus, formule unique, imaginés et réalisés par Jean-Maurice Michellod pour une table tenue en famille et toujours généreuse. En admirant la vue sur la plaine du Rhône, on déguste un verre de fendant frais avec des amuse-bouches qui célèbrent le printemps; des œufs de poule et de caille en variations, pané et frit mollet pour l’un, brouillé au pesto pour l’autre, dur mais tendre à la livèche du jardin – d’où proviennent de nombreux légumes et herbes – pour le troisième. Entrée dans la saison avec les premières asperges d’Ardon en dialogue avec le jambon d’alpage de Loveignoz, on ne peut faire plus local, accompagnées d’une mousse de jambon remarquable, d’une glace à l’ail des ours et de sarrasin soufflé pour les petites notes grillées. Côté poisson, un filet snacké de sandre de La Souste, en Haut-Valais, et sa variante en mousse sont invités à se baigner dans un lac-sauce vert frais, à l’oseille du jardin, bordé de rouille safranée. Et, joliment montée par l’apprentie en formation selon la bonne tradition ici, une garniture de purée panée aux cébettes est un exercice réussi. Avant la viande, un trou normand gourmand surgit: c’est un délicieux sorbet oignon-syrah posé sur une petite émulsion au serpolet et des éclats de noisettes torréfiées, rafraîchissant comme il faut. Quand le trio de veau du pays arrive, on déguste le quasi délicatement grillé et mouillé d’un jus de viande subtil, un pain fourré de ris de veau, une merveille, et une jolie tartelette aux épinards, Jersey Blue et pignons avec une pâte beurrée extra. Pour suivre, un chariot de fromages de bonnes et diverses provenances ou trois sorbets maison, poire, prune et kiwi. Puis, à déguster en une bouchée gourmande, une coquille de chocolat noir glacée emplie de calamondin liquoreux. Pour finir en beauté et en légèreté, un dessert d’entre-saison, juste avant celle des fraises: une meringue parfumée à l’orange sur une glace café-noisette, posées comme une île sur un lac de crème à la vanille et émulsion de fruit de la passion. Ce repas si plaisant et sincère peut être dégusté en demi-portions ou encore accompagné d’un accord mets-vins au verre ou à l’once, de caves valaisannes choisies. Toutes ces attentions faites pour rencontrer le plaisir de ses clients font de ce restaurant un rendez-vous délicieusement attachant.