La Cheminée
Cette ferme traditionnelle en face du stade de la Charrière et du cimetière de la Chaux-de-Fonds dissimule une salle à manger de pierre avec du cachet et, surtout, comme le nom du restaurant l’indique, une somptueuse cheminée datant de 1633. Cette adresse emblématique de la gastronomie des Montagnes neuchâteloises ne figurait plus parmi les phares de la gastronomie locale. Mais voilà que depuis novembre 2024 le chef bourguignon Christophe Pach, 28 ans, sacré Meilleur apprenti de France en 2015, rallume la flamme avec son beau gril sous la prestigieuse cheminée. Il propose un somptueux pâté en croûte maison aux nobles marbrures et aux pistaches croquantes, pas si fréquent sous nos latitudes. Cela s’accompagne d’échalotes délicatement confites et d’une salade parsemée de légumes croquants découpés à la mandoline. La généreuse soupe de courge recouverte de grains et d’un peu de crème met parfaitement en avant les saveurs. L’attitude du chef lorsqu’on approche du gril fait plaisir, il tend la main, se réjouit de parler de son ris de veau cuit dans un bouillon de poule et terminé directement à la flamme. Le chef peut être fier de sa technique: à l’intérieur le ris de veau reste rosé et à l’extérieur le gril lui confère un impeccable croquant. Un jus porto-ail noir au bon goût, mais un peu liquide, accompagne la viande. Le dressage de la purée laisse un peu à désirer, dommage car la saveur reste de qualité. La présentation du turbot plaît davantage: belle idée que de décorer le dessus du poisson à la cuisson précise avec de jolis bouquets d’herbes aromatiques. L’ensemble de la vaisselle dans des couleurs bleues séduit. En dessert, belle maîtrise des grands classiques: un millefeuille bien réalisé et une tarte aux pommes toute fine dans les règles de l’art. Cette proposition dans l’ensemble très soignée mérite son entrée dans le guide.


Cette ferme traditionnelle en face du stade de la Charrière et du cimetière de la Chaux-de-Fonds dissimule une salle à manger de pierre avec du cachet et, surtout, comme le nom du restaurant l’indique, une somptueuse cheminée datant de 1633. Cette adresse emblématique de la gastronomie des Montagnes neuchâteloises ne figurait plus parmi les phares de la gastronomie locale. Mais voilà que depuis novembre 2024 le chef bourguignon Christophe Pach, 28 ans, sacré Meilleur apprenti de France en 2015, rallume la flamme avec son beau gril sous la prestigieuse cheminée. Il propose un somptueux pâté en croûte maison aux nobles marbrures et aux pistaches croquantes, pas si fréquent sous nos latitudes. Cela s’accompagne d’échalotes délicatement confites et d’une salade parsemée de légumes croquants découpés à la mandoline. La généreuse soupe de courge recouverte de grains et d’un peu de crème met parfaitement en avant les saveurs. L’attitude du chef lorsqu’on approche du gril fait plaisir, il tend la main, se réjouit de parler de son ris de veau cuit dans un bouillon de poule et terminé directement à la flamme. Le chef peut être fier de sa technique: à l’intérieur le ris de veau reste rosé et à l’extérieur le gril lui confère un impeccable croquant. Un jus porto-ail noir au bon goût, mais un peu liquide, accompagne la viande. Le dressage de la purée laisse un peu à désirer, dommage car la saveur reste de qualité. La présentation du turbot plaît davantage: belle idée que de décorer le dessus du poisson à la cuisson précise avec de jolis bouquets d’herbes aromatiques. L’ensemble de la vaisselle dans des couleurs bleues séduit. En dessert, belle maîtrise des grands classiques: un millefeuille bien réalisé et une tarte aux pommes toute fine dans les règles de l’art. Cette proposition dans l’ensemble très soignée mérite son entrée dans le guide.