Restaurant De la Gare Chez Sandro
Précédée d’une terrasse agréable à l’été, voilà une adresse réputée pour sa cuisine transalpine authentique. Après un passage tumultueux l’an passé, nous sommes ravis de l’avoir retrouvée en plein épanouissement. L’accueil est chaleureux au café comme dans la petite salle intimiste aux tables impeccablement nappées de blanc. Aux fourneaux depuis une quinzaine d’années, Federico Bertozzini a repris l’auberge que ses parents avaient tenue pendant un quart de siècle.
Le croustillant de glace au parmesan et l’original beurre au saucisson proposés en mise en bouche donnent le ton. Puis le ceviche de Saint-Jacques sur sa glace au kaki Persimon et guacamole séduit par sa fraîcheur et la mâche trouvée dans le coquillage. Plus ludique et mignonne à l’œil, la compression de foie gras se déguise en petites mandarines du plus bel effet sous leur manteau orange pimpant. Le chutney aux épices apporte un peu de peps au foie gras. Les cuisses de grenouilles en persillade sont un délice et les taglioni al dente légèrement crémés à la truffe italienne comblent l’amateur averti. Tendre et rosé, le carré de veau en croûte d’herbettes bénéficie d’une cuisson parfaite. Le jus serré au marsala et la compotée de pois complètent aimablement le tableau. Les tronçons de filet de saint-pierre cuits à 50°C, délicatement fondants et nappés d’un verjus valaisan, sont un régal. Ils sont escortés d’arancini et d’une palette de légumes.
Les desserts ont l’accent de la Péninsule. Le dôme au fruit de la passion, son tartare de fruits exotiques et la subtile glace à la main de Bouddha ravit les papilles. Tout aussi savoureuse, la cassata glacée revisitée fait oublier le dessert industriel monté en arc de cercle: des pistaches grillées servent de lit à une boule de glace délicatement parfumée au miel agrémentée de fruits confits. C’est exquis. Tant de délices valent bien un point supplémentaire au chef pour son énergie retrouvée.


Précédée d’une terrasse agréable à l’été, voilà une adresse réputée pour sa cuisine transalpine authentique. Après un passage tumultueux l’an passé, nous sommes ravis de l’avoir retrouvée en plein épanouissement. L’accueil est chaleureux au café comme dans la petite salle intimiste aux tables impeccablement nappées de blanc. Aux fourneaux depuis une quinzaine d’années, Federico Bertozzini a repris l’auberge que ses parents avaient tenue pendant un quart de siècle.
Le croustillant de glace au parmesan et l’original beurre au saucisson proposés en mise en bouche donnent le ton. Puis le ceviche de Saint-Jacques sur sa glace au kaki Persimon et guacamole séduit par sa fraîcheur et la mâche trouvée dans le coquillage. Plus ludique et mignonne à l’œil, la compression de foie gras se déguise en petites mandarines du plus bel effet sous leur manteau orange pimpant. Le chutney aux épices apporte un peu de peps au foie gras. Les cuisses de grenouilles en persillade sont un délice et les taglioni al dente légèrement crémés à la truffe italienne comblent l’amateur averti. Tendre et rosé, le carré de veau en croûte d’herbettes bénéficie d’une cuisson parfaite. Le jus serré au marsala et la compotée de pois complètent aimablement le tableau. Les tronçons de filet de saint-pierre cuits à 50°C, délicatement fondants et nappés d’un verjus valaisan, sont un régal. Ils sont escortés d’arancini et d’une palette de légumes.
Les desserts ont l’accent de la Péninsule. Le dôme au fruit de la passion, son tartare de fruits exotiques et la subtile glace à la main de Bouddha ravit les papilles. Tout aussi savoureuse, la cassata glacée revisitée fait oublier le dessert industriel monté en arc de cercle: des pistaches grillées servent de lit à une boule de glace délicatement parfumée au miel agrémentée de fruits confits. C’est exquis. Tant de délices valent bien un point supplémentaire au chef pour son énergie retrouvée.