Auberge du Prévoux
D’un côté, le café, qui sera sans doute rénové à la parution de ce guide. De l’autre, la salle de restaurant, cossue, sobre et paisible avec sa cheminée. A l’accueil, Claire Marchand se montre d’une gentillesse exquise. Et en cuisine, son mari, Frédéric, continue, avec sa petite brigade, à sortir des plats fins, originaux et gourmands. Pour les accompagner, des crus tirés d’une carte aux trésors proposés à des tarifs tout simplement imbattables: une incitation à réserver une chambre en même temps que sa table pour pouvoir profiter de cette offre épatante. Le choix de crus au verre, lui, est plus limité.
On apprécie aussi les pains, désormais faits maison. Et l’on se laisse d’emblée tenter par les bouches apéritives: des gougères au fromage du coin, une pressée de queue de bœuf à picorer sur une pique et des bricelets au cumin.
Le brochet arrive en quenelle revisitée, cubique, avec sa croustillante croûte caramélisée. Un couscous de chou-fleur agrémenté de févettes et nappé d’une sauce au basilic en font un régal printanier. Dans la même veine, les asperges jouent la grande harmonie avec d’espiègles tricholomes (champignons) de Saint-Georges. Un crumble de graines de tournesol en galette et une chantilly au parmesan coiffent le tout. Suit un dos de maigre au beurre demi-sel avec sa grecque de légumes, aussi joli que parfumé. Alors on poursuit avec cette pintade fermière d’à côté, en suprême à la peau bien saisie et en roulade. Elle est escortée de croustillants bâtonnets de pomme de terre, d’olives de Kalamata divines, d’artichaut et d’ail des ours. Le menu se termine par un baba gourmand à l’aspérule odorante, aux fraises (fruit, glace) et à la rhubarbe en coulis, en compote, en gelée et en bâtonnets croquants. Une ode à la saison.
Dacquoise au citron et macaron aux noisettes accompagnent le café.
D’un côté, le café, qui sera sans doute rénové à la parution de ce guide. De l’autre, la salle de restaurant, cossue, sobre et paisible avec sa cheminée. A l’accueil, Claire Marchand se montre d’une gentillesse exquise. Et en cuisine, son mari, Frédéric, continue, avec sa petite brigade, à sortir des plats fins, originaux et gourmands. Pour les accompagner, des crus tirés d’une carte aux trésors proposés à des tarifs tout simplement imbattables: une incitation à réserver une chambre en même temps que sa table pour pouvoir profiter de cette offre épatante. Le choix de crus au verre, lui, est plus limité.
On apprécie aussi les pains, désormais faits maison. Et l’on se laisse d’emblée tenter par les bouches apéritives: des gougères au fromage du coin, une pressée de queue de bœuf à picorer sur une pique et des bricelets au cumin.
Le brochet arrive en quenelle revisitée, cubique, avec sa croustillante croûte caramélisée. Un couscous de chou-fleur agrémenté de févettes et nappé d’une sauce au basilic en font un régal printanier. Dans la même veine, les asperges jouent la grande harmonie avec d’espiègles tricholomes (champignons) de Saint-Georges. Un crumble de graines de tournesol en galette et une chantilly au parmesan coiffent le tout. Suit un dos de maigre au beurre demi-sel avec sa grecque de légumes, aussi joli que parfumé. Alors on poursuit avec cette pintade fermière d’à côté, en suprême à la peau bien saisie et en roulade. Elle est escortée de croustillants bâtonnets de pomme de terre, d’olives de Kalamata divines, d’artichaut et d’ail des ours. Le menu se termine par un baba gourmand à l’aspérule odorante, aux fraises (fruit, glace) et à la rhubarbe en coulis, en compote, en gelée et en bâtonnets croquants. Une ode à la saison.
Dacquoise au citron et macaron aux noisettes accompagnent le café.