Auberge du Prévoux
Entre Le Locle et la vallée de La Brévine, la famille Marchand vous accueille avec sympathie et plaisir dans son auberge de campagne. Nous y retrouvons le chef, Frédéric, en grande forme, proposant une cuisine classique réalisée avec une technique exemplaire. De quoi retrouver le 15e point perdu dans la tourmente des années covid. Lors de notre dernière dégustation, nous avons particulièrement apprécié un foie gras poêlé – à la texture ferme sous une croûte bien caramélisée – parsemé d’éclats de fèves de cacao et marié avec un artichaut à la barigoule pour une belle harmonie à longue persistance. Les croquettes de queue de bœuf font la jonction printanière avec quelques asperges et petits pois au goût bien végétal et des morilles fraîches crémées par une émulsion de chou-fleur. Un délicat pavé de sandre nacré, à la cuisson idéale, s’accompagne d’une maligne huile renforcée de poudre d’olives noires et d’un crémeux d’orties. Seul bémol, côté viande, le cœur de romsteck, servi avec de la racine rouge acidulée et une sauce profonde à l’ail des ours, est coriace malgré des saveurs séduisantes. Enfin, une feuillantine à la rhubarbe en partie marinée et en partie confite apporte un point final à ce délicieux repas. Citons encore la belle carte des vins aux prix raisonnables, parfaitement maîtrisée par la maîtresse de maison.


Entre Le Locle et la vallée de La Brévine, la famille Marchand vous accueille avec sympathie et plaisir dans son auberge de campagne. Nous y retrouvons le chef, Frédéric, en grande forme, proposant une cuisine classique réalisée avec une technique exemplaire. De quoi retrouver le 15e point perdu dans la tourmente des années covid. Lors de notre dernière dégustation, nous avons particulièrement apprécié un foie gras poêlé – à la texture ferme sous une croûte bien caramélisée – parsemé d’éclats de fèves de cacao et marié avec un artichaut à la barigoule pour une belle harmonie à longue persistance. Les croquettes de queue de bœuf font la jonction printanière avec quelques asperges et petits pois au goût bien végétal et des morilles fraîches crémées par une émulsion de chou-fleur. Un délicat pavé de sandre nacré, à la cuisson idéale, s’accompagne d’une maligne huile renforcée de poudre d’olives noires et d’un crémeux d’orties. Seul bémol, côté viande, le cœur de romsteck, servi avec de la racine rouge acidulée et une sauce profonde à l’ail des ours, est coriace malgré des saveurs séduisantes. Enfin, une feuillantine à la rhubarbe en partie marinée et en partie confite apporte un point final à ce délicieux repas. Citons encore la belle carte des vins aux prix raisonnables, parfaitement maîtrisée par la maîtresse de maison.