
Hôtellerie de Châtonneyre
L’élégante modernité de cette salle où chaque table est garnie de fleurs fraîches est assez inattendue au cœur d’un ancien village vigneron. Tout comme l’est la belle carte des vins de la maison. Une carte qui propose notamment des crus de l’immédiat voisinage, mais aussi les excellents Magnificients, ainsi que les crus – valaisans, pourtant – signés Valentina Andrei. La cuisine d’Eugen Ligonnet, aussi, séduit dès le généreux amuse-bouche: une quenelle de brochet parfaite sur un lit d’épinards au yuzu qu’une belle sauce homardine aérienne vient nimber. On poursuit avec ce foie gras en audacieuse compagnie d’anguille fumée. Une poudre de truffe l’assaisonne et une exquise brioche japonaise chaude aux algues l’escorte. Tout ça est fort réussi. De son côté, la salade thaïlandaise aux cacahuètes tient ses promesses. Tout comme le canard, servi en cocotte où le filet a été cuit aux sarments de vigne très aromatiques. Le tout est assorti de patate douce et de cromesquis fait avec les pattes, et une délicieuse rave aux agrumes: un joli plat à la complexité bien maîtrisée. De même, l’épaule de porc confite en sauce teriyaki fait tout son effet. D’autant plus que, comme l’ensemble des plats, elle bénéficie d’un très beau dressage. En dessert, le millefeuille chocolat-pistache est d’une parfaite gourmandise.


L’élégante modernité de cette salle où chaque table est garnie de fleurs fraîches est assez inattendue au cœur d’un ancien village vigneron. Tout comme l’est la belle carte des vins de la maison. Une carte qui propose notamment des crus de l’immédiat voisinage, mais aussi les excellents Magnificients, ainsi que les crus – valaisans, pourtant – signés Valentina Andrei. La cuisine d’Eugen Ligonnet, aussi, séduit dès le généreux amuse-bouche: une quenelle de brochet parfaite sur un lit d’épinards au yuzu qu’une belle sauce homardine aérienne vient nimber. On poursuit avec ce foie gras en audacieuse compagnie d’anguille fumée. Une poudre de truffe l’assaisonne et une exquise brioche japonaise chaude aux algues l’escorte. Tout ça est fort réussi. De son côté, la salade thaïlandaise aux cacahuètes tient ses promesses. Tout comme le canard, servi en cocotte où le filet a été cuit aux sarments de vigne très aromatiques. Le tout est assorti de patate douce et de cromesquis fait avec les pattes, et une délicieuse rave aux agrumes: un joli plat à la complexité bien maîtrisée. De même, l’épaule de porc confite en sauce teriyaki fait tout son effet. D’autant plus que, comme l’ensemble des plats, elle bénéficie d’un très beau dressage. En dessert, le millefeuille chocolat-pistache est d’une parfaite gourmandise.


