Hôtel Terminus
Le pari était risqué. Après Didier de Courten, le Terminus avait fait un temporaire virage italien, avant l’hiver 2024-2025 et la reprise de la gérance par l’expérimenté Sébastien Bonvin. En cuisine, place à Jorge Gonzalez, chef catalan au style inspiré.
Dans une ambiance familiale – coussins sur les banquettes, bougies et petites plantes disposées sur les tables –, le service présente le menu de la semaine et celui des vins, qui fait la part belle aux vignerons valaisans, à des tarifs plus qu’acceptables. La carte, elle, passe des indémodables (os à moelle flambé à l’abricotine, blanquette de veau, œufs-mayo à la truffe du Valais ou encore ce savoureux velouté d'oignons versé à table autour d’un œuf parfait) aux assiettes de brasserie catalanes (croquetas de poulet, tripes au chorizo de «Mama Pilil», la maman du chef, ou artichaut grillé farci d’un tartare de tomates aux herbes).
Plein à craquer, animé et chaleureux, le Bistro du Terminus est redevenu ce lieu de vie où il fait bon s’asseoir, partager un moment… et manger. Ce fondant secreto de porc, par exemple, agréablement marbré, s’est révélé un délice, accompagné de pommes de terre rôties, légèrement croustillantes et bien dorées. A côté, le cannelloni généreusement farci de confit de canard, nappé d’une onctueuse sauce aux bolets, a agréablement surpris par sa richesse. Malheureusement, plus de place pour un dessert cette fois, bien que le flon de Savièse (une tarte aux pommes surmontée d’un crumble, typiquement saviésanne) nous ait sérieusement tenté.


Le pari était risqué. Après Didier de Courten, le Terminus avait fait un temporaire virage italien, avant l’hiver 2024-2025 et la reprise de la gérance par l’expérimenté Sébastien Bonvin. En cuisine, place à Jorge Gonzalez, chef catalan au style inspiré.
Dans une ambiance familiale – coussins sur les banquettes, bougies et petites plantes disposées sur les tables –, le service présente le menu de la semaine et celui des vins, qui fait la part belle aux vignerons valaisans, à des tarifs plus qu’acceptables. La carte, elle, passe des indémodables (os à moelle flambé à l’abricotine, blanquette de veau, œufs-mayo à la truffe du Valais ou encore ce savoureux velouté d'oignons versé à table autour d’un œuf parfait) aux assiettes de brasserie catalanes (croquetas de poulet, tripes au chorizo de «Mama Pilil», la maman du chef, ou artichaut grillé farci d’un tartare de tomates aux herbes).
Plein à craquer, animé et chaleureux, le Bistro du Terminus est redevenu ce lieu de vie où il fait bon s’asseoir, partager un moment… et manger. Ce fondant secreto de porc, par exemple, agréablement marbré, s’est révélé un délice, accompagné de pommes de terre rôties, légèrement croustillantes et bien dorées. A côté, le cannelloni généreusement farci de confit de canard, nappé d’une onctueuse sauce aux bolets, a agréablement surpris par sa richesse. Malheureusement, plus de place pour un dessert cette fois, bien que le flon de Savièse (une tarte aux pommes surmontée d’un crumble, typiquement saviésanne) nous ait sérieusement tenté.