La Contrée
A l’angle d’une rue de village, une maison avec des terrasses abritées et un petit jardin et, à l’intérieur, une salle agréable aux boiseries sombres et aux nappes blanches, des photographies sépia d’un Muraz passé sur les murs blanchis. Ici, on vient déguster les tartares variés – saveurs d’Italie, de Méditerranée ou d’Orient, bœuf, veau, thon ou saumon – mais aussi la cuisine tendance bistrot lyonnais qui affectionne les rognons, ris, museau et rouelles de tête de veau. Sans toutefois oublier la traditionnelle côte de bœuf d’Hérens. Pour commencer, un os à moelle coupé en long et parsemé de sel de Guérande fait toujours plaisir. Dans une délicieuse émulsion d’asperges relevée d’une noisette de crème fouettée à l’ail noir se cache un œuf «parfait», qui a perdu ici toute forme même si les bons goûts sont là. Question tartare, le «classique» est bien relevé, servi avec des toasts à beurrer et de croustillantes petites pommes allumettes. La poitrine de cochon confite servie avec une embeurrée de chou vert et petits lardons est un plat riche et fondant, idéal pour les amateurs de temps de cuisson long et de saveurs caramélisées approfondies d’une sombre réduction au porto. Les desserts sont tentants, comme la panna cotta parfumée à la fleur d’oranger (vraiment?), la vanille noire – une glace au charbon – avec crème double et meringue ou le toujours mythique petit sorbet au Carmol et citron vert. La carte des vins est spectaculaire et l’accueil sympathique.
A l’angle d’une rue de village, une maison avec des terrasses abritées et un petit jardin et, à l’intérieur, une salle agréable aux boiseries sombres et aux nappes blanches, des photographies sépia d’un Muraz passé sur les murs blanchis. Ici, on vient déguster les tartares variés – saveurs d’Italie, de Méditerranée ou d’Orient, bœuf, veau, thon ou saumon – mais aussi la cuisine tendance bistrot lyonnais qui affectionne les rognons, ris, museau et rouelles de tête de veau. Sans toutefois oublier la traditionnelle côte de bœuf d’Hérens. Pour commencer, un os à moelle coupé en long et parsemé de sel de Guérande fait toujours plaisir. Dans une délicieuse émulsion d’asperges relevée d’une noisette de crème fouettée à l’ail noir se cache un œuf «parfait», qui a perdu ici toute forme même si les bons goûts sont là. Question tartare, le «classique» est bien relevé, servi avec des toasts à beurrer et de croustillantes petites pommes allumettes. La poitrine de cochon confite servie avec une embeurrée de chou vert et petits lardons est un plat riche et fondant, idéal pour les amateurs de temps de cuisson long et de saveurs caramélisées approfondies d’une sombre réduction au porto. Les desserts sont tentants, comme la panna cotta parfumée à la fleur d’oranger (vraiment?), la vanille noire – une glace au charbon – avec crème double et meringue ou le toujours mythique petit sorbet au Carmol et citron vert. La carte des vins est spectaculaire et l’accueil sympathique.