Crans Ambassador
Au Pérou, la muña est une plante médicinale qui soulage notamment les maux digestifs. Le restaurant du majestueux hôtel Crans Ambassador est aussi une aubaine pour votre estomac. La carte décline une cuisine nikkei (fusion nippo-péruvienne) partagée en deux parties, «Crudo» et «Caliente». Dans la première, axée majoritairement sur les poissons, on pioche un généreux ceviche de thon au sésame et au soja. Quelques rondelles de légumes d’hiver ajoutent un croquant bienvenu au poisson fondant. Le tataki de saumon, lui, est à peine brûlé, ce qui permet de doubler la vivacité de la sauce miso à la moutarde japonaise au léger goût de fumé.
En attendant la suite du repas, on délaisse un instant la vue sur les Alpes pour le fond de la salle, où la cheffe rôtit, saute, marine, dresse ou frit ses différentes préparations. Les gyozas végétariens, par exemple, que l’on déguste par cinq. Même si la farce aux légumes est riche en saveurs, on apprécierait un peu plus de croustillant. Même remarque pour les dés d’aubergine (pas assez) snackés. Leur marinade au miso dengaku (sauce au miso, saké, mirin et sucre) laisse une agréable impression de douceur, qui peut néanmoins vite se transformer en lourdeur. La partition sucrée-salée assumée dans la cuisine nikkei se joue aussi avec le cabillaud au miso saikyo (déclinaison du miso dengaku avec du yuzu), justement cuit et accompagné de courgettes épatantes de goût.
On termine par un très réussi duo de desserts. Le «Lima-Tokyo», servi en trio de tartelettes, titille le palais avec sa pâte sucrée merveilleusement friable, son riche crémeux orange-kalamansi et ses frais segments d’agrumes. Enfin, l’affriolant «Red hot chili pepper», dressé en demi-lune, est surprenant d’équilibre. Le sorbet à la fraise envoie une lichette de piment que la ganache à la livèche et le müesli rose au sucre pétillant viennent adoucir. Avant que le vigoureux gel au poivron et à la fraise ne revienne à la charge.
Au Pérou, la muña est une plante médicinale qui soulage notamment les maux digestifs. Le restaurant du majestueux hôtel Crans Ambassador est aussi une aubaine pour votre estomac. La carte décline une cuisine nikkei (fusion nippo-péruvienne) partagée en deux parties, «Crudo» et «Caliente». Dans la première, axée majoritairement sur les poissons, on pioche un généreux ceviche de thon au sésame et au soja. Quelques rondelles de légumes d’hiver ajoutent un croquant bienvenu au poisson fondant. Le tataki de saumon, lui, est à peine brûlé, ce qui permet de doubler la vivacité de la sauce miso à la moutarde japonaise au léger goût de fumé.
En attendant la suite du repas, on délaisse un instant la vue sur les Alpes pour le fond de la salle, où la cheffe rôtit, saute, marine, dresse ou frit ses différentes préparations. Les gyozas végétariens, par exemple, que l’on déguste par cinq. Même si la farce aux légumes est riche en saveurs, on apprécierait un peu plus de croustillant. Même remarque pour les dés d’aubergine (pas assez) snackés. Leur marinade au miso dengaku (sauce au miso, saké, mirin et sucre) laisse une agréable impression de douceur, qui peut néanmoins vite se transformer en lourdeur. La partition sucrée-salée assumée dans la cuisine nikkei se joue aussi avec le cabillaud au miso saikyo (déclinaison du miso dengaku avec du yuzu), justement cuit et accompagné de courgettes épatantes de goût.
On termine par un très réussi duo de desserts. Le «Lima-Tokyo», servi en trio de tartelettes, titille le palais avec sa pâte sucrée merveilleusement friable, son riche crémeux orange-kalamansi et ses frais segments d’agrumes. Enfin, l’affriolant «Red hot chili pepper», dressé en demi-lune, est surprenant d’équilibre. Le sorbet à la fraise envoie une lichette de piment que la ganache à la livèche et le müesli rose au sucre pétillant viennent adoucir. Avant que le vigoureux gel au poivron et à la fraise ne revienne à la charge.