Hôtel de Commune de Rougemont
L’Hôtel de Commune trône au centre du village depuis 1833 et le restaurant qu’il abrite connaît un joli renouveau depuis l’arrivée du chef Michaël Burri en mai 2025. Héritier de sept générations de bouchers, ce Lausannois a un temps exercé au Cerf situé juste en face. Ici, il décline plats de viande et généreuses recettes de grand-mère. En entrée, sa terrine campagnarde est un bel exemple de son inclination pour les plats simples et généreux: le cochon y est habilement relevé de madère et de cognac. Persillée de cornes d’abondance et de noisettes, aussi moelleuse que croquante, elle révèle une belle entrée en matière. Un condiment à l’oignon ainsi qu’un pain aux graines façon rugbrød lui apportent un petit twist de modernité. Plat de saison par excellence, les asperges blanches justement rôties sont relevées d’une sauce gribiche bien moutardée, saupoudrée de mini-croûtons et d’une chiffonnade de jambon. L’araignée de bœuf au poêlon et son beurre maison épicé, tout comme l’épaule d’agneau patiemment confite, témoignent leur tour venu de l’amour, et de la maîtrise, du chef quand il s’agit d’apprêter les meilleures pièces de boucher. Un plaisir augmenté par la présence de frites allumettes maison bien croustillantes. En dessert, la très vaudoise tarte au chasselas rivalise de gourmandise avec la très française île flottante. Résultat du match? Gagnantes ex æquo. Quant à la carte des vins, elle fait les yeux doux aux crus du Chablais et de Lavaux


L’Hôtel de Commune trône au centre du village depuis 1833 et le restaurant qu’il abrite connaît un joli renouveau depuis l’arrivée du chef Michaël Burri en mai 2025. Héritier de sept générations de bouchers, ce Lausannois a un temps exercé au Cerf situé juste en face. Ici, il décline plats de viande et généreuses recettes de grand-mère. En entrée, sa terrine campagnarde est un bel exemple de son inclination pour les plats simples et généreux: le cochon y est habilement relevé de madère et de cognac. Persillée de cornes d’abondance et de noisettes, aussi moelleuse que croquante, elle révèle une belle entrée en matière. Un condiment à l’oignon ainsi qu’un pain aux graines façon rugbrød lui apportent un petit twist de modernité. Plat de saison par excellence, les asperges blanches justement rôties sont relevées d’une sauce gribiche bien moutardée, saupoudrée de mini-croûtons et d’une chiffonnade de jambon. L’araignée de bœuf au poêlon et son beurre maison épicé, tout comme l’épaule d’agneau patiemment confite, témoignent leur tour venu de l’amour, et de la maîtrise, du chef quand il s’agit d’apprêter les meilleures pièces de boucher. Un plaisir augmenté par la présence de frites allumettes maison bien croustillantes. En dessert, la très vaudoise tarte au chasselas rivalise de gourmandise avec la très française île flottante. Résultat du match? Gagnantes ex æquo. Quant à la carte des vins, elle fait les yeux doux aux crus du Chablais et de Lavaux