
Grains de Sel
La belle salle à manger du restaurant prend place dans l’ancienne salle de bal de l’Hôtel d’Espagne; l’ambiance boisée et raffinée est modernisée par quelques luminaires anachroniques. La cuisine du jeune chef Gaëtan Joly colle au plus près des saisons et réserve une place de choix aux produits du terroir.
A l’automne dernier, une mignonne petite courge se transformait en écrin pour un réconfortant assemblage d’oignons confits, de tofu fumé et de crème d’herbes. Dans l’assiette voisine, quelques tranches de maquereau cuit à la flamme souffraient légèrement de l’acidité dominante du citron calamansi. Dans un registre plus terrien et épicé, la volaille de Gruyère, nappée d’une sauce thaïlandaise tom kha kai, se révèle tendre et addictive. Dommage, toutefois, que les chips de panais qui l’accompagnent encombrent l’assiette plus qu’elles ne la complètent. La pièce maîtresse du repas devait être une quenelle de brochet surmontée de quelques écrevisses, tous issus du Léman. Hélas, chaque élément manque de relief, aboutissant à un plat timoré et frustrant. Tout est pardonné avec un dessert mêlant du coing tendrement confit au four façon Tatin, une crème de brioche mémorable et un praliné aux noix de pécan que l’on souhaiterait applaudir. N’oublions pas de citer le service professionnel et amical.
La belle salle à manger du restaurant prend place dans l’ancienne salle de bal de l’Hôtel d’Espagne; l’ambiance boisée et raffinée est modernisée par quelques luminaires anachroniques. La cuisine du jeune chef Gaëtan Joly colle au plus près des saisons et réserve une place de choix aux produits du terroir.
A l’automne dernier, une mignonne petite courge se transformait en écrin pour un réconfortant assemblage d’oignons confits, de tofu fumé et de crème d’herbes. Dans l’assiette voisine, quelques tranches de maquereau cuit à la flamme souffraient légèrement de l’acidité dominante du citron calamansi. Dans un registre plus terrien et épicé, la volaille de Gruyère, nappée d’une sauce thaïlandaise tom kha kai, se révèle tendre et addictive. Dommage, toutefois, que les chips de panais qui l’accompagnent encombrent l’assiette plus qu’elles ne la complètent. La pièce maîtresse du repas devait être une quenelle de brochet surmontée de quelques écrevisses, tous issus du Léman. Hélas, chaque élément manque de relief, aboutissant à un plat timoré et frustrant. Tout est pardonné avec un dessert mêlant du coing tendrement confit au four façon Tatin, une crème de brioche mémorable et un praliné aux noix de pécan que l’on souhaiterait applaudir. N’oublions pas de citer le service professionnel et amical.



