Hôtel et Restaurant La Croix d’Or
Depuis le XVIIIe siècle, La Croix d’Or est une halte agréable à quelques encablures de la frontière. Entièrement rénovée dans un style contemporain, elle accueille ses clients dans un décor sobre et épuré, prolongé d’une terrasse en été. Et, en cuisine, les deux chefs, David Sauvignet et Damien Lanza, proposent notamment un menu «Découverte» qu’un service charmant et compétent sait harmoniser avec de jolis crus honorant les producteurs des Côtes de l’Orbe.
Dans les assiettes, le dressage des plats est graphique et esthétique, les goûts francs et recherchés. Le consommé de bœuf aromatisé au pata blanca de Vaumarcus est accompagné d’une raviole farcie au Ballaigui, le vacherin local. C’est délicieux. Le foie gras de canard à la cuisson parfaite, croustillant et fondant, ses cubes de pomme verte translucides et son écume au Pommeau de Bretagne flattent les papilles. Puis les trop généreux accompagnements – poireaux, fondue du même légume et soufflé à la patate douce – volent la parade aux coquilles Saint-Jacques au cœur nacré. Un petit bémol vite oublié avec l’arrivée du pigeon aux kumquats et chou farci: cuisson parfaite et belle harmonie soulignée par la touche exotique du petit agrume.
En dessert, le craquant croquant d’opaline offre un aimable contraste avec la fondante et rafraîchissante déclinaison d’agrumes arrosée de Campari. On ferme les yeux et on savoure. Tarifs doux et talents évidents.


Depuis le XVIIIe siècle, La Croix d’Or est une halte agréable à quelques encablures de la frontière. Entièrement rénovée dans un style contemporain, elle accueille ses clients dans un décor sobre et épuré, prolongé d’une terrasse en été. Et, en cuisine, les deux chefs, David Sauvignet et Damien Lanza, proposent notamment un menu «Découverte» qu’un service charmant et compétent sait harmoniser avec de jolis crus honorant les producteurs des Côtes de l’Orbe.
Dans les assiettes, le dressage des plats est graphique et esthétique, les goûts francs et recherchés. Le consommé de bœuf aromatisé au pata blanca de Vaumarcus est accompagné d’une raviole farcie au Ballaigui, le vacherin local. C’est délicieux. Le foie gras de canard à la cuisson parfaite, croustillant et fondant, ses cubes de pomme verte translucides et son écume au Pommeau de Bretagne flattent les papilles. Puis les trop généreux accompagnements – poireaux, fondue du même légume et soufflé à la patate douce – volent la parade aux coquilles Saint-Jacques au cœur nacré. Un petit bémol vite oublié avec l’arrivée du pigeon aux kumquats et chou farci: cuisson parfaite et belle harmonie soulignée par la touche exotique du petit agrume.
En dessert, le craquant croquant d’opaline offre un aimable contraste avec la fondante et rafraîchissante déclinaison d’agrumes arrosée de Campari. On ferme les yeux et on savoure. Tarifs doux et talents évidents.