Du Lac
Depuis bientôt un quart de siècle, Roberto Biaggi œuvre aux fourneaux de cette auberge, pendant que son épouse Sylviane gère le service. Ensemble ils forment une équipe gagnante. Auréolés du label Fait Maison, le chef et sa brigade créent des plats à base de produits de proximité. Le menu recèle ses coups de cœur, tel ce filet de chevreuil mariné: la viande est savoureuse, dressée en rosette sur son lit de petites lentilles et sertie dans une couronne de crème prise colorée de betterave. De même, le carpaccio de thon surmonté d’une boule de houmous et de jeunes feuilles de bette est délicieux. Moins convaincant, le duo de ravioles aux asperges souffre d’un excès de cuisson et la crème du même légume qui le nappe aurait mérité un assaisonnement plus intense. Par contre, la délicieuse entrecôte d’agneau des Alpes suisses à la cuisson parfaite ravit les convies. Le jus de cuisson, des légumes frais et un délicieux risotto lui donnent la réplique avec pertinence. Côté poisson, le filet de féra poché est délicieux, nappé d’une sauce crémée au vin blanc et généreusement parsemée de fines rouelles de poireaux. Enfin, le millefeuille aux fraises à la pâte croustillante et caramélisée est une réussite. Mais nos applaudissements vont à cette poire pochée entourée d’une savoureuse mousse de marrons et enrobée d’une très fine couche de chocolat: effet visuel et explosion de saveurs garantis.
A l’image de la carte des mets, celle des vins mise notamment sur les proches Côtes de l’Orbe avec un pertinent choix de crus au verre.
Depuis bientôt un quart de siècle, Roberto Biaggi œuvre aux fourneaux de cette auberge, pendant que son épouse Sylviane gère le service. Ensemble ils forment une équipe gagnante. Auréolés du label Fait Maison, le chef et sa brigade créent des plats à base de produits de proximité. Le menu recèle ses coups de cœur, tel ce filet de chevreuil mariné: la viande est savoureuse, dressée en rosette sur son lit de petites lentilles et sertie dans une couronne de crème prise colorée de betterave. De même, le carpaccio de thon surmonté d’une boule de houmous et de jeunes feuilles de bette est délicieux. Moins convaincant, le duo de ravioles aux asperges souffre d’un excès de cuisson et la crème du même légume qui le nappe aurait mérité un assaisonnement plus intense. Par contre, la délicieuse entrecôte d’agneau des Alpes suisses à la cuisson parfaite ravit les convies. Le jus de cuisson, des légumes frais et un délicieux risotto lui donnent la réplique avec pertinence. Côté poisson, le filet de féra poché est délicieux, nappé d’une sauce crémée au vin blanc et généreusement parsemée de fines rouelles de poireaux. Enfin, le millefeuille aux fraises à la pâte croustillante et caramélisée est une réussite. Mais nos applaudissements vont à cette poire pochée entourée d’une savoureuse mousse de marrons et enrobée d’une très fine couche de chocolat: effet visuel et explosion de saveurs garantis.
A l’image de la carte des mets, celle des vins mise notamment sur les proches Côtes de l’Orbe avec un pertinent choix de crus au verre.