Auberge de Mollens
Le temps n’a pas prise sur cette charmante auberge à la grande porte de bois, aux solides poutres d’autrefois et à l’élégant éclairage moderne. Une petite terrasse surplombe la rue principale du village. Avec bienveillance, Céline Huck veille sur le service pendant que Guy, son mari, s’affaire quasiment seul en cuisine. Une cuisine dont sortent des plats pleins de gourmandise, dans un registre traditionnel fait maison. On applaudit le délicat tartare de rouget aux agrumes et les lamelles de colrave aux anchois frais servis en amuse-bouche: c’est délicat, nordique et savoureux. Puis on devrait se laisser tenter par le foie gras que le chef sait si bien poêler. Mais on ne sera pas déçu du lieu en vinaigrette de mandarine et aux billes de balsamique de la Jungfrau au coing: un plat aussi joli qu’harmonieux. La langoustine aussi est excellente, avec sa sauce crémeuse au yuzu et sa mini-carotte orange vif. Puis le chef revisite la chasse avec ce cerf façon Rossini en joyeux tableau gourmand où légumes et champignons se pressent. Quant au bœuf à la provençale, c’est une délectation aux accents d’autrefois. Après un superbe choix de fromages, la salade d’oranges est délicieuse et le café gourmand assortit une tranche de tarte au fruit de la passion, un sorbet à la mandarine et une quenelle de mousse au chocolat. Quelle belle adresse! Ah, et encore deux choses: à midi, Guy Huck cuisine à Denges au Plan B; et une fois l’an, il apprête à Mollens un sanglier entier: un rendez-vous devenu incontournable. Réservation indispensable.
Le temps n’a pas prise sur cette charmante auberge à la grande porte de bois, aux solides poutres d’autrefois et à l’élégant éclairage moderne. Une petite terrasse surplombe la rue principale du village. Avec bienveillance, Céline Huck veille sur le service pendant que Guy, son mari, s’affaire quasiment seul en cuisine. Une cuisine dont sortent des plats pleins de gourmandise, dans un registre traditionnel fait maison. On applaudit le délicat tartare de rouget aux agrumes et les lamelles de colrave aux anchois frais servis en amuse-bouche: c’est délicat, nordique et savoureux. Puis on devrait se laisser tenter par le foie gras que le chef sait si bien poêler. Mais on ne sera pas déçu du lieu en vinaigrette de mandarine et aux billes de balsamique de la Jungfrau au coing: un plat aussi joli qu’harmonieux. La langoustine aussi est excellente, avec sa sauce crémeuse au yuzu et sa mini-carotte orange vif. Puis le chef revisite la chasse avec ce cerf façon Rossini en joyeux tableau gourmand où légumes et champignons se pressent. Quant au bœuf à la provençale, c’est une délectation aux accents d’autrefois. Après un superbe choix de fromages, la salade d’oranges est délicieuse et le café gourmand assortit une tranche de tarte au fruit de la passion, un sorbet à la mandarine et une quenelle de mousse au chocolat. Quelle belle adresse! Ah, et encore deux choses: à midi, Guy Huck cuisine à Denges au Plan B; et une fois l’an, il apprête à Mollens un sanglier entier: un rendez-vous devenu incontournable. Réservation indispensable.