Auberge de Mollens
D’abord, il y a cette verdoyante campagne vaudoise qu’on traverse pour arriver jusqu’à cette ancienne auberge villageoise, puis c’est la découverte d’une cuisine à la fois simple et raffinée, servie en belles portions, par des hôtes à l’accueil toujours aussi cordial. Dans la vaste salle à manger, les tables sont bien mises et espacées sur un vieux plancher qui craque d’authenticité. L’offre est courte mais le chef maîtrise son art. Notamment avec une mise en bouche idéale: une demi-tomate en feuilleté sur mesclun. Ensuite, un classique qui ne lasse pas: la cassolette de champignons de Paris associés aux bolets et aux chanterelles, dans une sauce aux fines herbes. Les deux tranches de foie gras poêlées déposées sur une salade mêlée bien piquante restent incontournables. Parmi les quatre plats principaux proposés, le suprême de pintade aux morilles et le filet de bœuf à la provençale – très salés – arrivent escortés d’un gratin onctueux et d’une généreuse garniture de légumes de saison cuits sans avoir perdu leur croquant. Proposés en poisson du jour, les filets de lotte en sauce au safran brillent également par la justesse de la cuisson et leur goût exotique bien relevé. Enfin, la tarte du chef (ce jour-là au fruit de la passion), la salade d’oranges et celle de pamplemousse rose à la tequila se révélaient tout en fraîcheur et en légèreté. Jolis vins au verre avec de belles découvertes régionales.


D’abord, il y a cette verdoyante campagne vaudoise qu’on traverse pour arriver jusqu’à cette ancienne auberge villageoise, puis c’est la découverte d’une cuisine à la fois simple et raffinée, servie en belles portions, par des hôtes à l’accueil toujours aussi cordial. Dans la vaste salle à manger, les tables sont bien mises et espacées sur un vieux plancher qui craque d’authenticité. L’offre est courte mais le chef maîtrise son art. Notamment avec une mise en bouche idéale: une demi-tomate en feuilleté sur mesclun. Ensuite, un classique qui ne lasse pas: la cassolette de champignons de Paris associés aux bolets et aux chanterelles, dans une sauce aux fines herbes. Les deux tranches de foie gras poêlées déposées sur une salade mêlée bien piquante restent incontournables. Parmi les quatre plats principaux proposés, le suprême de pintade aux morilles et le filet de bœuf à la provençale – très salés – arrivent escortés d’un gratin onctueux et d’une généreuse garniture de légumes de saison cuits sans avoir perdu leur croquant. Proposés en poisson du jour, les filets de lotte en sauce au safran brillent également par la justesse de la cuisson et leur goût exotique bien relevé. Enfin, la tarte du chef (ce jour-là au fruit de la passion), la salade d’oranges et celle de pamplemousse rose à la tequila se révélaient tout en fraîcheur et en légèreté. Jolis vins au verre avec de belles découvertes régionales.