
Auberge de la Croix d'Or
Une coupe de champagne plutôt qu’un verre de chasselas? La suggestion de Claudia Hiernard, dont la pointe d’accent trahit son Argovie natale, peut surprendre en plein cœur du vignoble de La Côte. L’explication réside dans les origines champenoises de son époux Olivier, ancien disciple de Georges Wenger et de Pierrot Ayer notamment. Dans cette auberge de village où bistrot et salle à manger se font face, le chef propose une carte courte, régulièrement renouvelée, ainsi qu’un menu télescopique.
Croustillants à souhait, des gressins enrobés de lard et des chips de pois chiches viennent égayer l’apéritif. Ils sont suivis par une salade de poulpe d’une grande fraîcheur, accompagnée d’avocat et d’un sabayon au xérès légèrement acidulé en guise de mise en bouche. Puis des queues de langoustines juste raidies s’apprécient avec quelques asperges grillées qu’une émulsion de cédrat à l’acidité maîtrisée vient caresser. La raviole ouverte de sot-l’y-laisse et morilles fraîches aux oignons nouveaux est sublimée par une écume de vin jaune. C’est harmonieux et riche en goût. En revanche, le filet de sole rôti au sarrasin déçoit. Si le poisson à la chair nacrée est cuit avec précision, ce dernier manque singulièrement d’assaisonnement. Enfin, crevettes sauvages, rouget et ailerons de volaille confits se confondent avec de la fregola et des légumes croquants pour une imitation de paella bluffante.
Après un chariot de fromages misant sur la qualité et non la quantité arrive un dessert coloré et joliment mis en scène composé d’un cake moelleux, d’un bricelet à l’estragon, de fraises de Cléry et de rhubarbe infusée aux épices pour un résultat ni trop doux ni trop acide. On termine par quelques mignardises allant du nougat au café à la tartelette aux groseilles en passant par une rafraîchissante panna cotta à la menthe et aux fruits exotiques.


Une coupe de champagne plutôt qu’un verre de chasselas? La suggestion de Claudia Hiernard, dont la pointe d’accent trahit son Argovie natale, peut surprendre en plein cœur du vignoble de La Côte. L’explication réside dans les origines champenoises de son époux Olivier, ancien disciple de Georges Wenger et de Pierrot Ayer notamment. Dans cette auberge de village où bistrot et salle à manger se font face, le chef propose une carte courte, régulièrement renouvelée, ainsi qu’un menu télescopique.
Croustillants à souhait, des gressins enrobés de lard et des chips de pois chiches viennent égayer l’apéritif. Ils sont suivis par une salade de poulpe d’une grande fraîcheur, accompagnée d’avocat et d’un sabayon au xérès légèrement acidulé en guise de mise en bouche. Puis des queues de langoustines juste raidies s’apprécient avec quelques asperges grillées qu’une émulsion de cédrat à l’acidité maîtrisée vient caresser. La raviole ouverte de sot-l’y-laisse et morilles fraîches aux oignons nouveaux est sublimée par une écume de vin jaune. C’est harmonieux et riche en goût. En revanche, le filet de sole rôti au sarrasin déçoit. Si le poisson à la chair nacrée est cuit avec précision, ce dernier manque singulièrement d’assaisonnement. Enfin, crevettes sauvages, rouget et ailerons de volaille confits se confondent avec de la fregola et des légumes croquants pour une imitation de paella bluffante.
Après un chariot de fromages misant sur la qualité et non la quantité arrive un dessert coloré et joliment mis en scène composé d’un cake moelleux, d’un bricelet à l’estragon, de fraises de Cléry et de rhubarbe infusée aux épices pour un résultat ni trop doux ni trop acide. On termine par quelques mignardises allant du nougat au café à la tartelette aux groseilles en passant par une rafraîchissante panna cotta à la menthe et aux fruits exotiques.


