Chalet RoyAlp Hotel & Spa
C’est un nouveau chef qui a pris les rênes de la restauration de ce confortable cinq-étoiles champêtre. Il s’appelle Fabien Manzoni et il est au bénéfice d’un parcours jalonné de tables étoilées. Mais comme les ambitions gastronomiques du luxueux Chalet RoyAlp sont encore en discussion, l’ambitieux chef doit patienter avant de pouvoir démontrer tout son talent. En attendant, nous avons voulu goûter à sa cuisine dans le cadre de la brasserie de la maison. Et à part les prix (ceux des vins, notamment), clairement inspirés par le nombre d’étoiles de l’hôtel, ce sont de bonnes surprises qui attendent les convives dans la belle salle boisée. Même si, soit dit en passant, elle mériterait mieux qu’une affligeante playlist d’ascenseur et du pain sans âme pour accueillir ses hôtes. Le pâté en croûte est agréable avec sa gelée de betterave et d’hibiscus. Puis la raviole aux champignons est aussi jolie que délectable, avec sa crème à l’ail et, paraît-il, au calamansi. On applaudit le plat de chasse, un dos de chevreuil rosé, accompagné de topinambour, de cavolo nero (chou palmier) et d’une sauce périgourdine réalisée dans les règles de l’art. Le ris de veau arrive en beau dressage avec des carottes glacées. Il est plaisant, mais un peu en retrait. Le dessert à la poire et aux épices est remarquable, avec sa crème et son voluptueux biscuit. Le dôme de chocolat blanc est annoncé «Ivalpé» (qu’est-ce?) à la cardamome, avec un original cœur coulant à la butternut, alors que le millefeuille de pommes et son sorbet manquent complètement de profil.


C’est un nouveau chef qui a pris les rênes de la restauration de ce confortable cinq-étoiles champêtre. Il s’appelle Fabien Manzoni et il est au bénéfice d’un parcours jalonné de tables étoilées. Mais comme les ambitions gastronomiques du luxueux Chalet RoyAlp sont encore en discussion, l’ambitieux chef doit patienter avant de pouvoir démontrer tout son talent. En attendant, nous avons voulu goûter à sa cuisine dans le cadre de la brasserie de la maison. Et à part les prix (ceux des vins, notamment), clairement inspirés par le nombre d’étoiles de l’hôtel, ce sont de bonnes surprises qui attendent les convives dans la belle salle boisée. Même si, soit dit en passant, elle mériterait mieux qu’une affligeante playlist d’ascenseur et du pain sans âme pour accueillir ses hôtes. Le pâté en croûte est agréable avec sa gelée de betterave et d’hibiscus. Puis la raviole aux champignons est aussi jolie que délectable, avec sa crème à l’ail et, paraît-il, au calamansi. On applaudit le plat de chasse, un dos de chevreuil rosé, accompagné de topinambour, de cavolo nero (chou palmier) et d’une sauce périgourdine réalisée dans les règles de l’art. Le ris de veau arrive en beau dressage avec des carottes glacées. Il est plaisant, mais un peu en retrait. Le dessert à la poire et aux épices est remarquable, avec sa crème et son voluptueux biscuit. Le dôme de chocolat blanc est annoncé «Ivalpé» (qu’est-ce?) à la cardamome, avec un original cœur coulant à la butternut, alors que le millefeuille de pommes et son sorbet manquent complètement de profil.