Les Mazots du Clos
C'est le chef Marco Cardoso, propriétaire du restaurant De Eetkamer, à Stellenbosch, à une trentaine de kilomètres du Cap, en Afrique du Sud, qui s’est établi à Villars-sur-Ollon avec un concept de petit hôtel (juste quelques chambres et suites ainsi qu'un spa) confortable et chaleureux, d’esprit moderne et très anglo-saxon. Comme il ne saurait être en cuisine dans deux restaurants situés à 12 000 kilomètres l’un de l’autre, ici, c’est le jeune Alan Bourreau qui officie.
Le concept veut que tout soit to share, à partager, donc. Dans la véranda élégante qui domine la plaine du Rhône ou dans la salle où crépite le feu en hiver, on commande ainsi deux ou trois plats par convive, pour ensuite picorer à loisir une huître au bloody mary par-ci (que c’est bon et tonique!) ou une tranchette de thon snacké surmontée d’un aïoli au curry et d’oignons frits par-là. Les artichauts frits et leur mayonnaise pimentée (qui ne l’est en fait pas) sont un cran en dessous et rappellent plus le finger food d’un bar de plage qu’un plat de restaurant. De manière générale, c’est plus ici une cuisine d’associations simples et souvent efficaces qu’une quête d’art culinaire que l’on déguste. Le tataki de bœuf pimpé au ponzu, impeccable et gourmand, serait en soi agréable si la crème fraîche très (trop) abondante n’éteignait toute saveur, même celle des jalapeños. Le tout est abondamment couvert de vermicelles plus amusantes que gourmandes. La brochette de porc façon galbi coréen, au soja (et au miel?), en revanche, est une réussite, avec ses concombres marinés qui rappellent les saveurs de l’Est européen. Jolie carte de vins locaux et sud-africains à tarifs raisonnables. Contrairement à ceux des desserts: 18 francs le verre de mousse au chocolat, même si elle est bonne… Playlist offrant un fond sonore à la fois chic, cosmopolite et relax. Service très aimable.
C'est le chef Marco Cardoso, propriétaire du restaurant De Eetkamer, à Stellenbosch, à une trentaine de kilomètres du Cap, en Afrique du Sud, qui s’est établi à Villars-sur-Ollon avec un concept de petit hôtel (juste quelques chambres et suites ainsi qu'un spa) confortable et chaleureux, d’esprit moderne et très anglo-saxon. Comme il ne saurait être en cuisine dans deux restaurants situés à 12 000 kilomètres l’un de l’autre, ici, c’est le jeune Alan Bourreau qui officie.
Le concept veut que tout soit to share, à partager, donc. Dans la véranda élégante qui domine la plaine du Rhône ou dans la salle où crépite le feu en hiver, on commande ainsi deux ou trois plats par convive, pour ensuite picorer à loisir une huître au bloody mary par-ci (que c’est bon et tonique!) ou une tranchette de thon snacké surmontée d’un aïoli au curry et d’oignons frits par-là. Les artichauts frits et leur mayonnaise pimentée (qui ne l’est en fait pas) sont un cran en dessous et rappellent plus le finger food d’un bar de plage qu’un plat de restaurant. De manière générale, c’est plus ici une cuisine d’associations simples et souvent efficaces qu’une quête d’art culinaire que l’on déguste. Le tataki de bœuf pimpé au ponzu, impeccable et gourmand, serait en soi agréable si la crème fraîche très (trop) abondante n’éteignait toute saveur, même celle des jalapeños. Le tout est abondamment couvert de vermicelles plus amusantes que gourmandes. La brochette de porc façon galbi coréen, au soja (et au miel?), en revanche, est une réussite, avec ses concombres marinés qui rappellent les saveurs de l’Est européen. Jolie carte de vins locaux et sud-africains à tarifs raisonnables. Contrairement à ceux des desserts: 18 francs le verre de mousse au chocolat, même si elle est bonne… Playlist offrant un fond sonore à la fois chic, cosmopolite et relax. Service très aimable.