Café Restaurant des Alpes
Quelques paires de vieux skis, une bibliothèque de livres historiques, une grosse cloche de vache: avec une vue imprenable sur les Préalpes vaudoises, le Café des Alpes est un vrai repaire de «terroiristes». On le voit aussi en jetant un œil à la carte, qui arbore la liste des fournisseurs du restaurant, tous helvétiques sauf pour le canard, français.
En ce délicieux soir de mai, la crème d’asperges valaisannes, portée sur le sel, se marie à un œuf parfait un peu surcuit. La flûte feuilletée au romarin, entièrement réalisée sur place, est parfaite. Convaincante, la tartine de chèvre du Pays-d’Enhaut et poire pochée au combava présente un contraste de textures intéressant.
Même quand la salle est pleine, le service joue sa partition à merveille. Le chef Ashprim Misini aussi. Il propose une pépite d’épaule d’agneau confite dix-huit heures au thym du jardin. La viande est tendre et la sauce gourmande, les légumes plaisent par leurs textures et leurs saveurs naturelles. Les frites, elles, manquent un peu de sel. Le tournedos de bœuf Rossini et le gratin dauphinois sont aussi classiques que bien réalisés.
Puis vient le millefeuille maison aux fruits rouges. Le feuilletage est superbe mais la crème trop dense. Mention pour la carte des vins entièrement suisse.


Quelques paires de vieux skis, une bibliothèque de livres historiques, une grosse cloche de vache: avec une vue imprenable sur les Préalpes vaudoises, le Café des Alpes est un vrai repaire de «terroiristes». On le voit aussi en jetant un œil à la carte, qui arbore la liste des fournisseurs du restaurant, tous helvétiques sauf pour le canard, français.
En ce délicieux soir de mai, la crème d’asperges valaisannes, portée sur le sel, se marie à un œuf parfait un peu surcuit. La flûte feuilletée au romarin, entièrement réalisée sur place, est parfaite. Convaincante, la tartine de chèvre du Pays-d’Enhaut et poire pochée au combava présente un contraste de textures intéressant.
Même quand la salle est pleine, le service joue sa partition à merveille. Le chef Ashprim Misini aussi. Il propose une pépite d’épaule d’agneau confite dix-huit heures au thym du jardin. La viande est tendre et la sauce gourmande, les légumes plaisent par leurs textures et leurs saveurs naturelles. Les frites, elles, manquent un peu de sel. Le tournedos de bœuf Rossini et le gratin dauphinois sont aussi classiques que bien réalisés.
Puis vient le millefeuille maison aux fruits rouges. Le feuilletage est superbe mais la crème trop dense. Mention pour la carte des vins entièrement suisse.