
Café des Négociants
Ce vieux café carougeois pourrait s’asseoir lourdement sur sa réputation, son emplacement exclusif, son décor de brasserie authentique, sa terrasse ombragée le long de la rue… mais que nenni! On y est accueilli avec une classe rare: sans précipitation et sans emphase, et sans mise en bouche qui trop souvent cache des couacs qui pourraient suivre. On y pratique une cuisine traditionnelle qui fait référence à la saison, à la région, et à la direction, comme cette tranche de pâté printanier, préparé à la volaille, avec foie gras et petits pois, étiquetée «Domaine de Châteauvieux» pour rappeler la «filiation» du chef avec Philippe Chevrier. Une aumônière croustillante présente des escargots de Bourgogne à la tomate confite, dans une savoureuse crème de persil et ail des ours. Le ravissement se poursuit avec un duo de crevettes et encornets sautés aux épices zaatar, servi avec un risotto à la tomate confite, riz et fruits de mer, à la fois fondant et al dente. Plus local, le grenadin de veau au cœur rosé, tout aussi tendre, bordé d’une sauce aux morilles et d'une fricassée d’asperges vertes. Si ces propositions s’avéraient encore trop originales pour certains convives, ceux-ci peuvent déguster chaque jour l’entrecôte avec accompagnements et sauces des plus traditionnels. En dessert, le baba au rhum, agrémenté de fraises gariguettes et de glace à la vanille de Madagascar, clôturait ce dîner en totale adéquation à la saison.


Ce vieux café carougeois pourrait s’asseoir lourdement sur sa réputation, son emplacement exclusif, son décor de brasserie authentique, sa terrasse ombragée le long de la rue… mais que nenni! On y est accueilli avec une classe rare: sans précipitation et sans emphase, et sans mise en bouche qui trop souvent cache des couacs qui pourraient suivre. On y pratique une cuisine traditionnelle qui fait référence à la saison, à la région, et à la direction, comme cette tranche de pâté printanier, préparé à la volaille, avec foie gras et petits pois, étiquetée «Domaine de Châteauvieux» pour rappeler la «filiation» du chef avec Philippe Chevrier. Une aumônière croustillante présente des escargots de Bourgogne à la tomate confite, dans une savoureuse crème de persil et ail des ours. Le ravissement se poursuit avec un duo de crevettes et encornets sautés aux épices zaatar, servi avec un risotto à la tomate confite, riz et fruits de mer, à la fois fondant et al dente. Plus local, le grenadin de veau au cœur rosé, tout aussi tendre, bordé d’une sauce aux morilles et d'une fricassée d’asperges vertes. Si ces propositions s’avéraient encore trop originales pour certains convives, ceux-ci peuvent déguster chaque jour l’entrecôte avec accompagnements et sauces des plus traditionnels. En dessert, le baba au rhum, agrémenté de fraises gariguettes et de glace à la vanille de Madagascar, clôturait ce dîner en totale adéquation à la saison.


