Pakùpakù
La terrasse du Pakùpakù longe la belle façade rouge brique d’une bâtisse ancienne située à un jet de pierre du marché de Carouge, si animé. A l’intérieur, la décoration sombre et sobre de ce restaurant principalement japonais, mais qui guigne aussi dans les pays voisins, rappelle les sushi bars de la côte ouest américaine. Comme là-bas, le restaurant fait deux services le soir, à 19 h et à 21 h. Et si le personnel est avenant et bien renseigné sur la carte aux quelque 50 propositions, la lenteur du service ne colle pas à cette velléité.
Côté cuisine, on retrouve l’inspiration californienne dans certains plats. Comme ces sushis hot crispy au tartare de saumon et au thon. Le poisson cru – très bon – coiffe un maki à l’enveloppe croustillante, recouverte d’une mayonnaise et pointe de soja. On retrouvera la mayo, certes assez bonne, dans le bao au loup de mer tempura. Le petit beignet moelleux servi en bouchée réconfortante aurait profité de davantage de sobriété pour mettre en valeur le poisson.
En plat, le porc braisé – kakuni – est un incontournable de la cuisine japonaise. La viande pourrait être plus fondante, mais ses carottes confites dans leur jus de rôti valent à elles seules d’y goûter. Les filaments de daïkon, ce radis blanc asiatique, apportent une jolie fraîcheur au plat mijoté. On ne peut pas résister non plus au black cod gindara – laqué au miso. La cuisson est parfaite, mais la présentation calviniste. En accompagnement, les pleurotes au dashi sont fades, bien que rehaussés de lamelles de carotte séchées, à la façon des chips de légumes.
En dessert, le gâteau thé vert-fruit de la passion permet de finir en douceur, mais pas trop, et c’est agréable.
Côté vins, on peut déguster quelques genevois. Les vins français, variés, occupent une belle partie de la carte.
La terrasse du Pakùpakù longe la belle façade rouge brique d’une bâtisse ancienne située à un jet de pierre du marché de Carouge, si animé. A l’intérieur, la décoration sombre et sobre de ce restaurant principalement japonais, mais qui guigne aussi dans les pays voisins, rappelle les sushi bars de la côte ouest américaine. Comme là-bas, le restaurant fait deux services le soir, à 19 h et à 21 h. Et si le personnel est avenant et bien renseigné sur la carte aux quelque 50 propositions, la lenteur du service ne colle pas à cette velléité.
Côté cuisine, on retrouve l’inspiration californienne dans certains plats. Comme ces sushis hot crispy au tartare de saumon et au thon. Le poisson cru – très bon – coiffe un maki à l’enveloppe croustillante, recouverte d’une mayonnaise et pointe de soja. On retrouvera la mayo, certes assez bonne, dans le bao au loup de mer tempura. Le petit beignet moelleux servi en bouchée réconfortante aurait profité de davantage de sobriété pour mettre en valeur le poisson.
En plat, le porc braisé – kakuni – est un incontournable de la cuisine japonaise. La viande pourrait être plus fondante, mais ses carottes confites dans leur jus de rôti valent à elles seules d’y goûter. Les filaments de daïkon, ce radis blanc asiatique, apportent une jolie fraîcheur au plat mijoté. On ne peut pas résister non plus au black cod gindara – laqué au miso. La cuisson est parfaite, mais la présentation calviniste. En accompagnement, les pleurotes au dashi sont fades, bien que rehaussés de lamelles de carotte séchées, à la façon des chips de légumes.
En dessert, le gâteau thé vert-fruit de la passion permet de finir en douceur, mais pas trop, et c’est agréable.
Côté vins, on peut déguster quelques genevois. Les vins français, variés, occupent une belle partie de la carte.