Belvédère
Au cœur de la Vieille-Ville, le cadre est magnifique, la vue à couper le souffle et, pour couronner le tout, la terrasse est un bijou. Le mobilier chiné confère un charme particulier à ce lieu où la carte est plutôt courte à midi. Le samedi et le dimanche, on y sert le brunch. Mais du mercredi au samedi soir, deux menus, traditionnel ou végétarien, sont concoctés par Yannick Marx et sa brigade. La joyeuse mise en bouche composée d’une terrine de chou-fleur au safran et de petits cubes de betterave en pickles surmontés d’une tuile de fromage ouvre l’appétit. Puis le mi-cuit de Saint-Jacques est agréablement résistant sous la dent. Laqué au miel et parsemé de sésame et de pavot, il est mis en valeur par un chutney à l’orange et une saladine agréablement acidulée. Le velouté de chou-fleur bordé d’une espuma printanière surprend avec son agréable crumble torréfié. Puis on fond devant le feuilleté de ris de veau aux asperges: cuisson et assaisonnement sont excellents. Idem avec le filet d’agneau en croûte de pistaches à la cuisson idéale. Il est accompagné d’une tranche de polenta un peu trop sèche mais sauvée par un délicieux jus de viande à l’abricot. Mention spéciale pour la riche palette de légumes du marché colorés et croquants. L’assiette de fromages est exclusivement fribourgeoise (ah, ce gruyère parfaitement affiné!). Le chef surprend une fois encore avec deux desserts: d’abord sa tartelette au citron déstructurée avec ses pousses de shiso, puis sa composition autour du chocolat blanc et de la rhubarbe confite à l’estragon. Un parfait glacé à l’eau de rose apporte une pimpante douceur à la composition. Service jeune, efficace, compétent et souriant.


Au cœur de la Vieille-Ville, le cadre est magnifique, la vue à couper le souffle et, pour couronner le tout, la terrasse est un bijou. Le mobilier chiné confère un charme particulier à ce lieu où la carte est plutôt courte à midi. Le samedi et le dimanche, on y sert le brunch. Mais du mercredi au samedi soir, deux menus, traditionnel ou végétarien, sont concoctés par Yannick Marx et sa brigade. La joyeuse mise en bouche composée d’une terrine de chou-fleur au safran et de petits cubes de betterave en pickles surmontés d’une tuile de fromage ouvre l’appétit. Puis le mi-cuit de Saint-Jacques est agréablement résistant sous la dent. Laqué au miel et parsemé de sésame et de pavot, il est mis en valeur par un chutney à l’orange et une saladine agréablement acidulée. Le velouté de chou-fleur bordé d’une espuma printanière surprend avec son agréable crumble torréfié. Puis on fond devant le feuilleté de ris de veau aux asperges: cuisson et assaisonnement sont excellents. Idem avec le filet d’agneau en croûte de pistaches à la cuisson idéale. Il est accompagné d’une tranche de polenta un peu trop sèche mais sauvée par un délicieux jus de viande à l’abricot. Mention spéciale pour la riche palette de légumes du marché colorés et croquants. L’assiette de fromages est exclusivement fribourgeoise (ah, ce gruyère parfaitement affiné!). Le chef surprend une fois encore avec deux desserts: d’abord sa tartelette au citron déstructurée avec ses pousses de shiso, puis sa composition autour du chocolat blanc et de la rhubarbe confite à l’estragon. Un parfait glacé à l’eau de rose apporte une pimpante douceur à la composition. Service jeune, efficace, compétent et souriant.