
Auberge du Lion d’Or
Après plus de dix ans passés à Paris dans de belles adresses, tel le Pavillon Ledoyen d’Alléno, cela fait maintenant quatre ans que le chef Léo Besnard a repris les cuisines de ce restaurant au passé glorieux et à la terrasse extraordinaire, avec vue sur la rade.
Disons-le d’emblée, notre dernier passage a confirmé la très bonne impression qu’il nous avait laissée l’an passé. Et c’est sans hésitation que nous lui attribuons un point supplémentaire.
On débute avec un sashimi de thon rouge qui fond en bouche. Le jeu du croustillant des cacahuètes et de l’acidité de la roquette offre une parfaite combinaison de saveurs.
Même plaisir avec ces tomates cœur-de-bœuf, légèrement confites, qui se marient avec le crémeux de la stracciatella. Une vraie gourmandise, relevée par une eau de tomate réduite et puissante en bouche. Une réussite.
On poursuit avec un vrai coup de cœur. Un homard à la cuisson nacrée, servi avec des chanterelles légèrement crémées pour un accord terre-mer qui touche au sublime. A relever dans ce plat la bonne utilisation des herbes du jardin pour amener de la fraîcheur à l’assiette.
De son côté, la tarte soufflée aux perches du Léman est aérienne, dopée par le goût fumé des œufs de brochet qui salent à la perfection cette belle composition.
De même, le saumon suisse, cuit rosé, arrive accompagné de sa sauce ivoire à l’anis et à la verveine. Elle donne la réplique au fenouil rôti qui confère une belle fraîcheur à l’ensemble. Quant au carré d’agneau avec son épaule confite, il est juste un peu trop cuit, mais la chair reste idéalement fondante. Pour les accompagner, les herbes du jardin assaisonnent des aubergines à la façon d’un baba ganoush d’une parfaite légèreté.
Après un petit granité de citron au caviar des montagnes, le tonburi japonais, à l’acidité prononcée, prépare les papilles à passer aux desserts. La banane caramel-cacahuète est très convaincante: le sorbet à la banane atteint des sommets de gourmandise! On s’est aussi régalé du chaud-froid autour du café Coffola, mariage entre la graine de café et le beurre de cacao.
A relever encore un service de grande maison, parfait, tant par son professionnalisme que par sa gentillesse.


Après plus de dix ans passés à Paris dans de belles adresses, tel le Pavillon Ledoyen d’Alléno, cela fait maintenant quatre ans que le chef Léo Besnard a repris les cuisines de ce restaurant au passé glorieux et à la terrasse extraordinaire, avec vue sur la rade.
Disons-le d’emblée, notre dernier passage a confirmé la très bonne impression qu’il nous avait laissée l’an passé. Et c’est sans hésitation que nous lui attribuons un point supplémentaire.
On débute avec un sashimi de thon rouge qui fond en bouche. Le jeu du croustillant des cacahuètes et de l’acidité de la roquette offre une parfaite combinaison de saveurs.
Même plaisir avec ces tomates cœur-de-bœuf, légèrement confites, qui se marient avec le crémeux de la stracciatella. Une vraie gourmandise, relevée par une eau de tomate réduite et puissante en bouche. Une réussite.
On poursuit avec un vrai coup de cœur. Un homard à la cuisson nacrée, servi avec des chanterelles légèrement crémées pour un accord terre-mer qui touche au sublime. A relever dans ce plat la bonne utilisation des herbes du jardin pour amener de la fraîcheur à l’assiette.
De son côté, la tarte soufflée aux perches du Léman est aérienne, dopée par le goût fumé des œufs de brochet qui salent à la perfection cette belle composition.
De même, le saumon suisse, cuit rosé, arrive accompagné de sa sauce ivoire à l’anis et à la verveine. Elle donne la réplique au fenouil rôti qui confère une belle fraîcheur à l’ensemble. Quant au carré d’agneau avec son épaule confite, il est juste un peu trop cuit, mais la chair reste idéalement fondante. Pour les accompagner, les herbes du jardin assaisonnent des aubergines à la façon d’un baba ganoush d’une parfaite légèreté.
Après un petit granité de citron au caviar des montagnes, le tonburi japonais, à l’acidité prononcée, prépare les papilles à passer aux desserts. La banane caramel-cacahuète est très convaincante: le sorbet à la banane atteint des sommets de gourmandise! On s’est aussi régalé du chaud-froid autour du café Coffola, mariage entre la graine de café et le beurre de cacao.
A relever encore un service de grande maison, parfait, tant par son professionnalisme que par sa gentillesse.


