La Micheline
Dans le quartier ultra-moderne des Eaux-Vives, à quelques enjambées seulement de la gare traversée par le CEVA, La Micheline a su se construire une belle réputation depuis son entrée dans l’édition 2022 de ce guide. Les gourmets y accourent – volontiers en train – de toute la ville, mais aussi du canton de Vaud voisin. Il faut dire que le chef, Andrés Arocena, qui a passé par les cuisines du Lausanne Palace à l’époque d’Edgard Bovier, est un véritable passionné. Il est secondé aux fourneaux et en salle par une équipe tout aussi jeune et très engagée à vous faire vivre une expérience inoubliable.
Les convives ont le choix, à la carte, entre cinq entrées, cinq plats et cinq desserts. Tous les midis, un menu entrée-plat-dessert à 44 francs est servi en une heure top chrono. Les gourmets se laisseront tenter sans hésiter par le menu surprise de cinq plats à 120 francs proposé avec un accord mets-vins à 60 francs.
Les festivités débutent avec une pimpante mise en bouche: une olive verte farcie d’un granité au Campari jouant sur l’amertume et un gaspacho façon bloody mary, agrémenté de moules en escabèche. C’est dans le registre maritime, cher au chef basque, que se joue la suite avec ce carpaccio de sériole, façon ceviche, surmonté d’un épais leche de tigre et de billes pimentées. De la côte latino-américaine, on embarque pour le Japon. Trois jolis tronçons de poulpe grillé s’ébattent dans un jus au miso. En accompagnement, les haricots verts sont travaillés comme un kimchi. Quelques croustillantes miettes de panko, chapelure typique de la cuisine japonaise, ponctuent ce plat magistral. Suit un exquis pavé de rouget grondin, cuit à la perfection, nappé d’une réduction de bisque de moules. Tout simplement divin. On émigre ensuite dans les Landes et on applaudit cette ballottine de volaille jaune assaisonnée d’une concassée de poivre de Sarawak et nappée d’un jus court aux chanterelles. Un voile translucide de gorge de porc ibérique rappelle les origines du chef.
Pour clore, une compotée de fruits rouges à la chartreuse est servie sous un disque blanc aromatisé à la même liqueur. Un dessert frais et original.
Jolie carte des vins avec un accent sur les crus ibériques.
La Micheline est de toute évidence une adresse promise à un bel avenir.
Dans le quartier ultra-moderne des Eaux-Vives, à quelques enjambées seulement de la gare traversée par le CEVA, La Micheline a su se construire une belle réputation depuis son entrée dans l’édition 2022 de ce guide. Les gourmets y accourent – volontiers en train – de toute la ville, mais aussi du canton de Vaud voisin. Il faut dire que le chef, Andrés Arocena, qui a passé par les cuisines du Lausanne Palace à l’époque d’Edgard Bovier, est un véritable passionné. Il est secondé aux fourneaux et en salle par une équipe tout aussi jeune et très engagée à vous faire vivre une expérience inoubliable.
Les convives ont le choix, à la carte, entre cinq entrées, cinq plats et cinq desserts. Tous les midis, un menu entrée-plat-dessert à 44 francs est servi en une heure top chrono. Les gourmets se laisseront tenter sans hésiter par le menu surprise de cinq plats à 120 francs proposé avec un accord mets-vins à 60 francs.
Les festivités débutent avec une pimpante mise en bouche: une olive verte farcie d’un granité au Campari jouant sur l’amertume et un gaspacho façon bloody mary, agrémenté de moules en escabèche. C’est dans le registre maritime, cher au chef basque, que se joue la suite avec ce carpaccio de sériole, façon ceviche, surmonté d’un épais leche de tigre et de billes pimentées. De la côte latino-américaine, on embarque pour le Japon. Trois jolis tronçons de poulpe grillé s’ébattent dans un jus au miso. En accompagnement, les haricots verts sont travaillés comme un kimchi. Quelques croustillantes miettes de panko, chapelure typique de la cuisine japonaise, ponctuent ce plat magistral. Suit un exquis pavé de rouget grondin, cuit à la perfection, nappé d’une réduction de bisque de moules. Tout simplement divin. On émigre ensuite dans les Landes et on applaudit cette ballottine de volaille jaune assaisonnée d’une concassée de poivre de Sarawak et nappée d’un jus court aux chanterelles. Un voile translucide de gorge de porc ibérique rappelle les origines du chef.
Pour clore, une compotée de fruits rouges à la chartreuse est servie sous un disque blanc aromatisé à la même liqueur. Un dessert frais et original.
Jolie carte des vins avec un accent sur les crus ibériques.
La Micheline est de toute évidence une adresse promise à un bel avenir.