Tosca
Avec ses airs de Toscane, dans un cadre chic et rococo, le Tosca et son chef réinventent l’Italie gourmande, cuissons parfaites et assaisonnements ciselés à l’appui.
Goûtez un peu cette rondelle d’aubergine fondante qui n’a rien perdu de sa tenue. Elle est humidifiée par un coulis de tomates riche et condensé,
juste coiffée d’un voile de mozzarella fraîche que la chaleur des légumes assouplit et soulignée de quelques traits d’huile au basilic, vifs, verts. Voilà comment résumer avec une grande pureté et beaucoup de talent la parmigiana, ce plat familial par excellence!
Même brio pour ce risotto dont le moelleux a été confié à la burrata et la fraîcheur à des éclats de tomates multicolores. Les grains de riz croquent sous la dent, alors qu’un confit de tomates glacé et à peine vinaigré se charge de vous fouetter les papilles. Quelle justesse! Quel peps!
Les agnolotti del plin ne sont pas en reste. A peine leur pâte fine croquée, une saveur de rôti de veau dominical vous envahit la bouche. Vous trempez les morces ici et là dans la crème de parmesan et dans le jus de veau qui se disputent le fond de l’assiette et c’est un pur régal.
Le filet mignon de porc? Il arrive emmailloté de lamelles de courgette, ce qui lui vaut d’être tendre et rosé. Un bref jus finement anisé ainsi qu’une courgette grillée et sa fleur farcie lui donnent la réplique. Parlons-en, de cette fleur! Il en faut, du doigté, pour réussir à confire des pétales en préservant la fraîcheur et le croquant des nervures! La farce aux pommes de terre, ponctuée de menthe et d’une brunoise de courgette, est tout simplement divine.
Vous avez encore faim? Non? L’ode au lait qui suit est pour vous. C’est un paysage de givre à l’allure de banquise déstructurée, composé de lames de meringue au lait qui crissent sous la dent avant de s’évanouir sur la langue en exhalant une fine saveur de caramel. Elles embrassent un sorbet au yogourt coiffé d’un nuage de lait de brebis. Evanescent, ce classique de la maison est parfait pour clore le festin.
Que dire pour conclure? Que le service est particulièrement adorable, que la carte des vins, riche de pépites transalpines, permet d’escorter un menu «Découverte» de crus au verre et que la terrasse proche de la rue a des airs de dolce vita. Ajouter un bémol tout de même: des prix un peu surfaits.
PS: Saverio Sbaragli a quitté le «Tosca». Le nouveau chef aux fourneaux est Ivan Baretti, ancien second de Saverio Sbaragli.


Avec ses airs de Toscane, dans un cadre chic et rococo, le Tosca et son chef réinventent l’Italie gourmande, cuissons parfaites et assaisonnements ciselés à l’appui.
Goûtez un peu cette rondelle d’aubergine fondante qui n’a rien perdu de sa tenue. Elle est humidifiée par un coulis de tomates riche et condensé,
juste coiffée d’un voile de mozzarella fraîche que la chaleur des légumes assouplit et soulignée de quelques traits d’huile au basilic, vifs, verts. Voilà comment résumer avec une grande pureté et beaucoup de talent la parmigiana, ce plat familial par excellence!
Même brio pour ce risotto dont le moelleux a été confié à la burrata et la fraîcheur à des éclats de tomates multicolores. Les grains de riz croquent sous la dent, alors qu’un confit de tomates glacé et à peine vinaigré se charge de vous fouetter les papilles. Quelle justesse! Quel peps!
Les agnolotti del plin ne sont pas en reste. A peine leur pâte fine croquée, une saveur de rôti de veau dominical vous envahit la bouche. Vous trempez les morces ici et là dans la crème de parmesan et dans le jus de veau qui se disputent le fond de l’assiette et c’est un pur régal.
Le filet mignon de porc? Il arrive emmailloté de lamelles de courgette, ce qui lui vaut d’être tendre et rosé. Un bref jus finement anisé ainsi qu’une courgette grillée et sa fleur farcie lui donnent la réplique. Parlons-en, de cette fleur! Il en faut, du doigté, pour réussir à confire des pétales en préservant la fraîcheur et le croquant des nervures! La farce aux pommes de terre, ponctuée de menthe et d’une brunoise de courgette, est tout simplement divine.
Vous avez encore faim? Non? L’ode au lait qui suit est pour vous. C’est un paysage de givre à l’allure de banquise déstructurée, composé de lames de meringue au lait qui crissent sous la dent avant de s’évanouir sur la langue en exhalant une fine saveur de caramel. Elles embrassent un sorbet au yogourt coiffé d’un nuage de lait de brebis. Evanescent, ce classique de la maison est parfait pour clore le festin.
Que dire pour conclure? Que le service est particulièrement adorable, que la carte des vins, riche de pépites transalpines, permet d’escorter un menu «Découverte» de crus au verre et que la terrasse proche de la rue a des airs de dolce vita. Ajouter un bémol tout de même: des prix un peu surfaits.
PS: Saverio Sbaragli a quitté le «Tosca». Le nouveau chef aux fourneaux est Ivan Baretti, ancien second de Saverio Sbaragli.