Roberto
Au fil des ans, le Roberto s’est imposé comme une institution dédiée à la gastronomie italienne à Genève: boiseries, carte quasiment immuable, nappes immaculées, serveurs en veste blanche et nœud papillon. En y mettant le prix fort, vous pouvez, l’espace d’une soirée, vous offrir un charmant voyage dans le temps, mais pour une cuisine à la qualité variable.
Le vitello tonnato en belle robe mouchetée de vert, de jaune et de rouge se révéla une belle entrée en matière: une viande goûteuse enrobée d’une sauce à l’onctuosité parfaite. Les originaux raviolis aux aubergines, aux poivrons et aux courgettes sont moins convaincants. Et la suite est clairement en retrait. La saltimbocca alla romana, sèche, peine à se différencier d’un plat du jour ordinaire. En dessert, la glace amarena (deux boules de glace vanille parsemées de griottes confites) est malheureusement terrassée par le sucre.
Au risque de voir au fil des ans la clientèle se réduire aux habitués, amateurs d’une cuisine familiale, certes riche et goûteuse mais qui frise l’ennui, le concept mériterait un certain renouvellement, ne serait-ce qu'en invitant un peu plus de légumes dans les assiettes.
La carte des vins recèle notamment plusieurs trésors italiens, pour autant qu’on soit prêt à y mettre le prix.
Au fil des ans, le Roberto s’est imposé comme une institution dédiée à la gastronomie italienne à Genève: boiseries, carte quasiment immuable, nappes immaculées, serveurs en veste blanche et nœud papillon. En y mettant le prix fort, vous pouvez, l’espace d’une soirée, vous offrir un charmant voyage dans le temps, mais pour une cuisine à la qualité variable.
Le vitello tonnato en belle robe mouchetée de vert, de jaune et de rouge se révéla une belle entrée en matière: une viande goûteuse enrobée d’une sauce à l’onctuosité parfaite. Les originaux raviolis aux aubergines, aux poivrons et aux courgettes sont moins convaincants. Et la suite est clairement en retrait. La saltimbocca alla romana, sèche, peine à se différencier d’un plat du jour ordinaire. En dessert, la glace amarena (deux boules de glace vanille parsemées de griottes confites) est malheureusement terrassée par le sucre.
Au risque de voir au fil des ans la clientèle se réduire aux habitués, amateurs d’une cuisine familiale, certes riche et goûteuse mais qui frise l’ennui, le concept mériterait un certain renouvellement, ne serait-ce qu'en invitant un peu plus de légumes dans les assiettes.
La carte des vins recèle notamment plusieurs trésors italiens, pour autant qu’on soit prêt à y mettre le prix.