Le Patio
Dans la galaxie Chevrier, demandez le Patio, et on vous parlera d’un bistrot de quartier repris par le chef étoilé il y a quelques années et désormais ancré un pied sur terre, un autre en mer sous la bannière «Bœuf & Homard». Tenté?
Poussez la porte et votre regard embrassera un espace aux murs rouges et noirs agrémenté de pierres apparentes: les années 1980 ne semblent pas loin. L’accueil enthousiaste et chaleureux, lui, se montre particulièrement souriant. Et dans l’assiette? Tartare ou bisque de homard, ravioles de queue de bœuf au foie gras, côte de bœuf ou demi-homard… Voici aussi un œuf parfait. Il est accompagné d’une purée d’artichauts bretons finement acidulée, de pétales de truffe noire et d’une mouillette de brioche king size parfaite pour éponger le jaune coulant. Les dim sums au homard sont aussi délicats que légers. La pâte du ravioli est croquante et à la farce suave répond une émulsion de carcasses à peine crémée, parfait contrepoint.
Moins convaincante, la noix de ris de veau arrive un brin trop cuite, coiffée d’un toupet de filaments de panais croustillants et d’un panais confit tout entier. Le jus est un peu court, mais le supplément demandé arrive fissa. La bavette de bœuf, simple et efficace, fricote avec une compote d’échalotes ainsi qu’un bref jus. Les pommes Pont-Neuf, ces larges frites aussi croustillantes que moelleuses, attendent d’être picorées et un buisson de jeunes pousses parfaitement assaisonné complète le tableau. En dessert, la maison interprète les classiques du répertoire bistrotier, comme ce fondant au chocolat, ici souligné d’un coulis de cassis et d’une très bonne glace au yogourt bulgare, ou ce baba au rhum dont la pâte manque toutefois de légèreté et le sirop… de rhum.
Dans la galaxie Chevrier, demandez le Patio, et on vous parlera d’un bistrot de quartier repris par le chef étoilé il y a quelques années et désormais ancré un pied sur terre, un autre en mer sous la bannière «Bœuf & Homard». Tenté?
Poussez la porte et votre regard embrassera un espace aux murs rouges et noirs agrémenté de pierres apparentes: les années 1980 ne semblent pas loin. L’accueil enthousiaste et chaleureux, lui, se montre particulièrement souriant. Et dans l’assiette? Tartare ou bisque de homard, ravioles de queue de bœuf au foie gras, côte de bœuf ou demi-homard… Voici aussi un œuf parfait. Il est accompagné d’une purée d’artichauts bretons finement acidulée, de pétales de truffe noire et d’une mouillette de brioche king size parfaite pour éponger le jaune coulant. Les dim sums au homard sont aussi délicats que légers. La pâte du ravioli est croquante et à la farce suave répond une émulsion de carcasses à peine crémée, parfait contrepoint.
Moins convaincante, la noix de ris de veau arrive un brin trop cuite, coiffée d’un toupet de filaments de panais croustillants et d’un panais confit tout entier. Le jus est un peu court, mais le supplément demandé arrive fissa. La bavette de bœuf, simple et efficace, fricote avec une compote d’échalotes ainsi qu’un bref jus. Les pommes Pont-Neuf, ces larges frites aussi croustillantes que moelleuses, attendent d’être picorées et un buisson de jeunes pousses parfaitement assaisonné complète le tableau. En dessert, la maison interprète les classiques du répertoire bistrotier, comme ce fondant au chocolat, ici souligné d’un coulis de cassis et d’une très bonne glace au yogourt bulgare, ou ce baba au rhum dont la pâte manque toutefois de légèreté et le sirop… de rhum.