Le Patio
Le Patio séduit par son cadre accueillant et son charme authentique. Ses murs de pierre brute, baignés d’une lumière tamisée et relevés de teintes chaleureuses composent un décor intimiste. Le chef Rodolphe Estiot-Braud, au piano depuis 2013, semble prendre ses distances avec l’esprit «surf and turf» – entendez homard et bœuf – qui avait été mis en place par Philippe Chevrier. Mais même s’il a disparu de la carte, l’emblématique plat vous sera proposé avec un clin d’œil complice pour peu que vous en fassiez la demande (90 francs tout de même). L’assiette spectaculaire et parfaitement bien exécutée est malheureusement ternie par une fricassée de légumes verts noyée dans le beurre. En revanche, le maquereau mariné cuit à la flamme, relevé de citron vert et de pamplemousse, séduit par sa fraîcheur. Il est accompagné d’une espiègle tartelette aux petits pois et à la ricotta d’un pimpant vert printanier. Mention spéciale pour l’œuf parfait – réellement parfait – entouré d’une farandole de morilles, d’asperges croquantes et de croûtons dorés: un tableau à la fois rustique et raffiné. Le cordon-bleu de veau, généreusement garni de brie à la truffe et de jambon, se révèle d’une générosité un peu pesante. Côté douceurs, le très sage paris-brest aux éclats de noix de pécan caramélisés est largement suffisant pour deux, mais la crème de café légère qui le garnit manque de peps. La tarte à la pistache, bavaroise à la framboise et coulis de fruits rouges est en revanche tout à fait convaincante.
Le Patio séduit par son cadre accueillant et son charme authentique. Ses murs de pierre brute, baignés d’une lumière tamisée et relevés de teintes chaleureuses composent un décor intimiste. Le chef Rodolphe Estiot-Braud, au piano depuis 2013, semble prendre ses distances avec l’esprit «surf and turf» – entendez homard et bœuf – qui avait été mis en place par Philippe Chevrier. Mais même s’il a disparu de la carte, l’emblématique plat vous sera proposé avec un clin d’œil complice pour peu que vous en fassiez la demande (90 francs tout de même). L’assiette spectaculaire et parfaitement bien exécutée est malheureusement ternie par une fricassée de légumes verts noyée dans le beurre. En revanche, le maquereau mariné cuit à la flamme, relevé de citron vert et de pamplemousse, séduit par sa fraîcheur. Il est accompagné d’une espiègle tartelette aux petits pois et à la ricotta d’un pimpant vert printanier. Mention spéciale pour l’œuf parfait – réellement parfait – entouré d’une farandole de morilles, d’asperges croquantes et de croûtons dorés: un tableau à la fois rustique et raffiné. Le cordon-bleu de veau, généreusement garni de brie à la truffe et de jambon, se révèle d’une générosité un peu pesante. Côté douceurs, le très sage paris-brest aux éclats de noix de pécan caramélisés est largement suffisant pour deux, mais la crème de café légère qui le garnit manque de peps. La tarte à la pistache, bavaroise à la framboise et coulis de fruits rouges est en revanche tout à fait convaincante.