Au Vieux Manoir
Au cœur du village de Choëx, sur les hauts de Monthey, la vue est simplement sublime et s’étend de Lavaux à Saint-Maurice, en passant par Villars et Leysin. On prend l’apéritif sur la terrasse fleurie avant de s’attabler dans une salle simple aux accents Napoléon III. La carte des vins est courte et très locale, et le «Menu découverte» (cinq plats) interpelle.
Les premières asperges du Valais sont servies juste croquantes, combinées avec une vinaigrette au balsamique blanc et une mayonnaise de poireaux. Le chef Jérémy Voisin, en poste ici depuis cinq ans, rehausse cette fraîche entrée avec des lamelles de jambon et des éclats de boule de Belp. Le foie gras poêlé à l’artichaut et au citron est très classique mais bien cuit. Presque monochromes, les Saint-Jacques juste poêlées sont déposées sur une crème légère de chou-fleur. En dessous, un taboulé végétal citronné et plein de couleurs réveille le palais et donne à ce plat un beau relief.
Le plat principal arrive alors que le service s’égare. Mais les assiettes valent le détour: quelques légumes d’hiver fondants, des asperges vertes rôties et trois feuilles de laitue entourent une boule frite de purée de pommes de terre, c’est un simple délice. Au centre de l’assiette, le faux-filet de bœuf rassis se pare de rondelles d’oignon frites et d’un jus au miso, qu’on souhaiterait un peu plus corsé. Avec les mêmes accompagnements, le magret de canard cuit sous vide arrive à parfaite cuisson, et sa réduction de jus de betterave et de vinaigre de framboise détonne par sa puissance.
Pour terminer le repas, on n’ose refuser le millefeuille star de la maison, aux fraises, dont la recette n’a pas changé depuis des décennies. La rhubarbe, elle, arrive confite, en compotée et en sorbet, le tout cerclé d’une (très) légère mousse au chocolat blanc et de quelques meringues.


Au cœur du village de Choëx, sur les hauts de Monthey, la vue est simplement sublime et s’étend de Lavaux à Saint-Maurice, en passant par Villars et Leysin. On prend l’apéritif sur la terrasse fleurie avant de s’attabler dans une salle simple aux accents Napoléon III. La carte des vins est courte et très locale, et le «Menu découverte» (cinq plats) interpelle.
Les premières asperges du Valais sont servies juste croquantes, combinées avec une vinaigrette au balsamique blanc et une mayonnaise de poireaux. Le chef Jérémy Voisin, en poste ici depuis cinq ans, rehausse cette fraîche entrée avec des lamelles de jambon et des éclats de boule de Belp. Le foie gras poêlé à l’artichaut et au citron est très classique mais bien cuit. Presque monochromes, les Saint-Jacques juste poêlées sont déposées sur une crème légère de chou-fleur. En dessous, un taboulé végétal citronné et plein de couleurs réveille le palais et donne à ce plat un beau relief.
Le plat principal arrive alors que le service s’égare. Mais les assiettes valent le détour: quelques légumes d’hiver fondants, des asperges vertes rôties et trois feuilles de laitue entourent une boule frite de purée de pommes de terre, c’est un simple délice. Au centre de l’assiette, le faux-filet de bœuf rassis se pare de rondelles d’oignon frites et d’un jus au miso, qu’on souhaiterait un peu plus corsé. Avec les mêmes accompagnements, le magret de canard cuit sous vide arrive à parfaite cuisson, et sa réduction de jus de betterave et de vinaigre de framboise détonne par sa puissance.
Pour terminer le repas, on n’ose refuser le millefeuille star de la maison, aux fraises, dont la recette n’a pas changé depuis des décennies. La rhubarbe, elle, arrive confite, en compotée et en sorbet, le tout cerclé d’une (très) légère mousse au chocolat blanc et de quelques meringues.