Au Vieux Manoir
A quelques encablures de Monthey, le Vieux Manoir offre une vue imprenable sur le Chablais et les stations voisines de Villars et de Leysin. C’est dans cet écrin un peu vieillot, construit en 1882 et qui a accueilli jadis des célébrités, à l’instar de Gustave Eiffel, qu’œuvre aujourd’hui le jeune chef Jérémy Voisin. Depuis 2017, il y propose une cuisine raffinée glorifiant les meilleurs produits de saison, à travers une courte carte ou un menu dégustation de cinq plats.
En guise de mise en bouche, on se délecte d’un épatant tube croustillant garni d’une fine mousse de truite et d’une pointe de gelée de pommes. On se pâme ensuite en dégustant cette asperge valaisanne dans une savoureuse composition terre-mer mêlant vongole et pata negra dans un nuage d’écume façon marinière. Les morilles fraîches arrivent farcies d’une purée de petits pois. Nappés d’une émulsion au vin jaune, les champignons ont été préalablement déglacés au xérès, apportant une saveur un tantinet trop acide à notre goût.
Le faux-filet de bœuf est cuit à la perfection et d’une belle tendreté. Il est servi avec une goûteuse sauce à l’ail noir et une déclinaison de salsifis, savoureuse en diable. Même maîtrise de la cuisson pour cette côte de veau maturée, escortée d’un jus corsé au café arabica, d’un confit d’échalote et de carottes en différentes textures.
Presque un sans-faute, jusqu’au dessert. Le pain perdu est sec en diable, tout juste sauvé par la fraîcheur d’un sorbet à la clémentine. Service prévenant et joli choix de vins de la région.
A quelques encablures de Monthey, le Vieux Manoir offre une vue imprenable sur le Chablais et les stations voisines de Villars et de Leysin. C’est dans cet écrin un peu vieillot, construit en 1882 et qui a accueilli jadis des célébrités, à l’instar de Gustave Eiffel, qu’œuvre aujourd’hui le jeune chef Jérémy Voisin. Depuis 2017, il y propose une cuisine raffinée glorifiant les meilleurs produits de saison, à travers une courte carte ou un menu dégustation de cinq plats.
En guise de mise en bouche, on se délecte d’un épatant tube croustillant garni d’une fine mousse de truite et d’une pointe de gelée de pommes. On se pâme ensuite en dégustant cette asperge valaisanne dans une savoureuse composition terre-mer mêlant vongole et pata negra dans un nuage d’écume façon marinière. Les morilles fraîches arrivent farcies d’une purée de petits pois. Nappés d’une émulsion au vin jaune, les champignons ont été préalablement déglacés au xérès, apportant une saveur un tantinet trop acide à notre goût.
Le faux-filet de bœuf est cuit à la perfection et d’une belle tendreté. Il est servi avec une goûteuse sauce à l’ail noir et une déclinaison de salsifis, savoureuse en diable. Même maîtrise de la cuisson pour cette côte de veau maturée, escortée d’un jus corsé au café arabica, d’un confit d’échalote et de carottes en différentes textures.
Presque un sans-faute, jusqu’au dessert. Le pain perdu est sec en diable, tout juste sauvé par la fraîcheur d’un sorbet à la clémentine. Service prévenant et joli choix de vins de la région.