Du Théâtre
Refait à neuf, le Restaurant du Théâtre cingle vers l’avenir, avec son patron, Mauro Capelli, droit dans ses bottes à la conduite de la salle, et son neveu Ilario Colombo Zefinetti, à la barre dans sa cuisine toute neuve. Sous les clairs plafonds boisés, les baies vitrées des deux salles aux tons chocolat donnent les unes sur la verdure, les autres sur la cuisine où la brigade travaille à la vue des clients.
La surprise, l’originalité et l’audace maîtrisée sont au rendez-vous dans chaque plat. Comme cette tomate datte traitée en pomme d’amour avec un caramel au paprika, jeté sur le sucre bouillant, pour un surprenant côté épicé et fumé, dialoguant avec une petite tartelette à la pâte de parmesan et aux mini-pois mange-tout du jardin, et avec un quartier d’orange poché sur une sauce ponzu pour mettre en valeur une bresaola de chamois maison. Le tout dans ce remarquable équilibre de structures et de saveurs qui est la signature du chef. Les choses sérieuses commencent avec la laitue braisée farcie d’une pissaladière un peu trop discrète, relevée de fromage de brebis d’alpage et avivée par une poudre de framboises d’une puissance et d’une fraîcheur confondantes. Sur sa sauce au lin, le poulpe fondant et croquant ne peut que séduire. C’est iodé, sucré, fumé, délicat. Délicatesse encore avec les sublimes papardelle, où des crevettes des grands fonds, cuites à la chaleur des pâtes et stimulées par un ketchup de fraises inattendu, attirent l’œil avant de caresser le palais. Le pigeon vigoureux, relevé d’un grué de cacao tout frais et escorté d’asperges crues et de navets en fines lamelles, salue le printemps avec son jus crémé à la fleur de sureau, dans un bel équilibre. Colorés et vigoureux, mariant croquant et fondant, fruits, thé vert, agrumes et chocolat, les desserts donnent une finale plus que plaisante au menu.
La carte des vins, encyclopédique, vaut les détours qu’elle vous fera faire dans les recoins les plus discrets de Suisse, de France, d’Italie, avec une recherche pointue et passionnée des meilleurs cépages, des crus exprimant au mieux leur terroir, des conduites de vigne et de vinification les plus judicieuses. Plutôt que de se perdre dans ses innombrables références, mieux vaut faire confiance au talent exceptionnel du patron pour vous faire découvrir les crus inconnus qui accompagneront au mieux les créations de son neveu et pour vous les expliquer avec une passion de jeune homme.
Refait à neuf, le Restaurant du Théâtre cingle vers l’avenir, avec son patron, Mauro Capelli, droit dans ses bottes à la conduite de la salle, et son neveu Ilario Colombo Zefinetti, à la barre dans sa cuisine toute neuve. Sous les clairs plafonds boisés, les baies vitrées des deux salles aux tons chocolat donnent les unes sur la verdure, les autres sur la cuisine où la brigade travaille à la vue des clients.
La surprise, l’originalité et l’audace maîtrisée sont au rendez-vous dans chaque plat. Comme cette tomate datte traitée en pomme d’amour avec un caramel au paprika, jeté sur le sucre bouillant, pour un surprenant côté épicé et fumé, dialoguant avec une petite tartelette à la pâte de parmesan et aux mini-pois mange-tout du jardin, et avec un quartier d’orange poché sur une sauce ponzu pour mettre en valeur une bresaola de chamois maison. Le tout dans ce remarquable équilibre de structures et de saveurs qui est la signature du chef. Les choses sérieuses commencent avec la laitue braisée farcie d’une pissaladière un peu trop discrète, relevée de fromage de brebis d’alpage et avivée par une poudre de framboises d’une puissance et d’une fraîcheur confondantes. Sur sa sauce au lin, le poulpe fondant et croquant ne peut que séduire. C’est iodé, sucré, fumé, délicat. Délicatesse encore avec les sublimes papardelle, où des crevettes des grands fonds, cuites à la chaleur des pâtes et stimulées par un ketchup de fraises inattendu, attirent l’œil avant de caresser le palais. Le pigeon vigoureux, relevé d’un grué de cacao tout frais et escorté d’asperges crues et de navets en fines lamelles, salue le printemps avec son jus crémé à la fleur de sureau, dans un bel équilibre. Colorés et vigoureux, mariant croquant et fondant, fruits, thé vert, agrumes et chocolat, les desserts donnent une finale plus que plaisante au menu.
La carte des vins, encyclopédique, vaut les détours qu’elle vous fera faire dans les recoins les plus discrets de Suisse, de France, d’Italie, avec une recherche pointue et passionnée des meilleurs cépages, des crus exprimant au mieux leur terroir, des conduites de vigne et de vinification les plus judicieuses. Plutôt que de se perdre dans ses innombrables références, mieux vaut faire confiance au talent exceptionnel du patron pour vous faire découvrir les crus inconnus qui accompagneront au mieux les créations de son neveu et pour vous les expliquer avec une passion de jeune homme.