21 Club
Le nom du Club 21 fait référence à Soho, New York, et à l’interdiction de consommer de l’alcool. Aux Eaux-Vives, on commence donc logiquement par des cocktails signatures tout en subtilité. De quoi titiller l'appétit dans ce cadre festif imaginé par Eliott Maniatis, ancien de l’Ecole hôtelière de Glion, qui a demandé à Cyrille Azevedo, ancien du Chat-Botté (Beau Rivage, 18/20) et de L’Aparté (17/20), d'occuper les fourneaux.
Le résultat est réussi. Dès l’amuse-bouche. Avec cette tuile à l’encre de seiche sur laquelle on a déposé des anchois marinés et deux points de mayonnaise au persil et d’aïoli: le goût du large.
Voici deux tartares. Celui de thon perd un peu de son authenticité dans un méli-mélo où l’avocat et le kiwi prennent trop le pas sur le poisson. Annoncé «plat signature», celui de bœuf, soyeux et juché sur une parfaite brioche rôtie comme une polenta, relève le pari de l’équilibre entre teriyaki, ponzu, grenade, œufs de poisson, raifort et sésame.
Ensuite, la délicatesse pimentée du kimchi vient twister le homard bleu. Il est servi en bisque sur une fine tartelette de brick: une ode à la concentration des goûts. Plus classique, mais réalisée à la perfection, la Saint-Jacques est idéalement snackée, parsemée de truffe hachée et glissée sur un risotto de céleri al dente. Idem avec cette volaille churrasco (le barbecue à la portugaise, l’une des origines du chef), grillée et juteuse, dorlotée au vin jaune et accompagnée de gnocchis que les Milanais ne renieraient pas.
Le pain d’épice déstructuré en tuile et sa poire muscovado revisitent Noël avec un peu moins de brio. Service attentif et sympathique. Très jolie carte des vins qui prend des risques et qui rappelle que la prohibition est décidément bien loin.


Le nom du Club 21 fait référence à Soho, New York, et à l’interdiction de consommer de l’alcool. Aux Eaux-Vives, on commence donc logiquement par des cocktails signatures tout en subtilité. De quoi titiller l'appétit dans ce cadre festif imaginé par Eliott Maniatis, ancien de l’Ecole hôtelière de Glion, qui a demandé à Cyrille Azevedo, ancien du Chat-Botté (Beau Rivage, 18/20) et de L’Aparté (17/20), d'occuper les fourneaux.
Le résultat est réussi. Dès l’amuse-bouche. Avec cette tuile à l’encre de seiche sur laquelle on a déposé des anchois marinés et deux points de mayonnaise au persil et d’aïoli: le goût du large.
Voici deux tartares. Celui de thon perd un peu de son authenticité dans un méli-mélo où l’avocat et le kiwi prennent trop le pas sur le poisson. Annoncé «plat signature», celui de bœuf, soyeux et juché sur une parfaite brioche rôtie comme une polenta, relève le pari de l’équilibre entre teriyaki, ponzu, grenade, œufs de poisson, raifort et sésame.
Ensuite, la délicatesse pimentée du kimchi vient twister le homard bleu. Il est servi en bisque sur une fine tartelette de brick: une ode à la concentration des goûts. Plus classique, mais réalisée à la perfection, la Saint-Jacques est idéalement snackée, parsemée de truffe hachée et glissée sur un risotto de céleri al dente. Idem avec cette volaille churrasco (le barbecue à la portugaise, l’une des origines du chef), grillée et juteuse, dorlotée au vin jaune et accompagnée de gnocchis que les Milanais ne renieraient pas.
Le pain d’épice déstructuré en tuile et sa poire muscovado revisitent Noël avec un peu moins de brio. Service attentif et sympathique. Très jolie carte des vins qui prend des risques et qui rappelle que la prohibition est décidément bien loin.