Ze Fork
Que ce soit sur la jolie terrasse donnant sur le lac ou dans la salle mêlant bois et pierre, on se sent décidément bien ici. Le service, très chaleureux et professionnel, y est clairement pour quelque chose.
L’originalité? Chaque assiette préparée en trois déclinaisons autour du même thème. Et, disons-le, une trilogie à chaque fois réussie. Pour preuve, les entrées. Sous l’intitulé «Les champs», on retrouve les croquettes d’effilochée de caille avec une rémoulade aux noix et sauce aux herbes, une fricassée de caille aux raisins secs avec un chutney au céleri-branche et une cuisse de caille confite avec un céleri boule glacé eu vin cuit. Un doux mélange de textures qui se marient parfaitement bien. Le foie gras, également en trois déclinaisons, nous délecte les papilles. En ballottine à la pistache, poêlé avec son ragoût de lentilles aux petits légumes ou encore en copeaux agrémentant de la puntarelle à la vinaigrette d’anchois. Les assaisonnements sont précis et les cuissons réussies. Du côté du «Potager», l’intitulé de la troisième entrée, le quinoa se présente en falafel aux herbes, en taboulé aux carottes et, pour finir, servi soufflé avec cette fois de la carotte rôtie et fermentée. Bien qu’il y ait beaucoup de choses à déguster, ici aussi l’ensemble fonctionne. En plat, le Rossini se compose d’un filet de bœuf suisse à la cuisson impeccable, d’une espuma de brioche truffée (très parfumée) et ses topinambours rôtis, ces derniers que l’on retrouve également en jus pour glacer le foie gras poêlé. Beaucoup de générosité dans ce plat qui se veut réconfortant. Plus légère, «La mer», où la dorade et le chou noir sont déclinés sous différentes formes: le poisson juste cuit et le chou en chips, en pavé à la flamme et le chou noir sauté à l’ail et, pour finir, en saucisse où les deux produits phares sont agrémentés de bergamote. La dorade reste parfaitement au centre des trois réalisations et les cuissons sont impeccables.
Une très belle réalisation. Côté desserts, «Le verger» propose un dôme surprise à la noix de coco, pamplemousse et chocolat blanc, un sorbet coco, pamplemousse et whisky et un loukoum bière blanche, pamplemousse et coco torréfiée. La coque en chocolat blanc est un peu épaisse, mais le biscuit moelleux et la coco en dessous ne sont pas trop chargés en sucre. Le pamplemousse ramène l’acidité nécessaire et le tout présente un bon équilibre. Les sorbets et glaces sont faits maison et plusieurs parfums originaux sont proposés, tels que le sorbet miel et romarin (très bon bien qu’un peu sucré).


Que ce soit sur la jolie terrasse donnant sur le lac ou dans la salle mêlant bois et pierre, on se sent décidément bien ici. Le service, très chaleureux et professionnel, y est clairement pour quelque chose.
L’originalité? Chaque assiette préparée en trois déclinaisons autour du même thème. Et, disons-le, une trilogie à chaque fois réussie. Pour preuve, les entrées. Sous l’intitulé «Les champs», on retrouve les croquettes d’effilochée de caille avec une rémoulade aux noix et sauce aux herbes, une fricassée de caille aux raisins secs avec un chutney au céleri-branche et une cuisse de caille confite avec un céleri boule glacé eu vin cuit. Un doux mélange de textures qui se marient parfaitement bien. Le foie gras, également en trois déclinaisons, nous délecte les papilles. En ballottine à la pistache, poêlé avec son ragoût de lentilles aux petits légumes ou encore en copeaux agrémentant de la puntarelle à la vinaigrette d’anchois. Les assaisonnements sont précis et les cuissons réussies. Du côté du «Potager», l’intitulé de la troisième entrée, le quinoa se présente en falafel aux herbes, en taboulé aux carottes et, pour finir, servi soufflé avec cette fois de la carotte rôtie et fermentée. Bien qu’il y ait beaucoup de choses à déguster, ici aussi l’ensemble fonctionne. En plat, le Rossini se compose d’un filet de bœuf suisse à la cuisson impeccable, d’une espuma de brioche truffée (très parfumée) et ses topinambours rôtis, ces derniers que l’on retrouve également en jus pour glacer le foie gras poêlé. Beaucoup de générosité dans ce plat qui se veut réconfortant. Plus légère, «La mer», où la dorade et le chou noir sont déclinés sous différentes formes: le poisson juste cuit et le chou en chips, en pavé à la flamme et le chou noir sauté à l’ail et, pour finir, en saucisse où les deux produits phares sont agrémentés de bergamote. La dorade reste parfaitement au centre des trois réalisations et les cuissons sont impeccables.
Une très belle réalisation. Côté desserts, «Le verger» propose un dôme surprise à la noix de coco, pamplemousse et chocolat blanc, un sorbet coco, pamplemousse et whisky et un loukoum bière blanche, pamplemousse et coco torréfiée. La coque en chocolat blanc est un peu épaisse, mais le biscuit moelleux et la coco en dessous ne sont pas trop chargés en sucre. Le pamplemousse ramène l’acidité nécessaire et le tout présente un bon équilibre. Les sorbets et glaces sont faits maison et plusieurs parfums originaux sont proposés, tels que le sorbet miel et romarin (très bon bien qu’un peu sucré).