The Woodward Auberge
Certes, l’Atelier de Joël Robuchon est une marque qui s’exporte dans plus de dix pays dans le monde. Mais celui de Genève est unique. Grâce à son chef, Olivier Jean, chaque repas servi ici est un moment de grâce à part. Voilà un bel hommage au fondateur de la marque, le «Cuisinier du siècle» disparu en 2018, dont le souci d’excellence et de créativité perdure ici bien au-delà d’une simple estampille. Oui, Olivier Jean a du talent et il s’est entouré d’une brigade d’exception, dont notre «Pâtissier de l’année» 2026, Titouan Claudet.
En sous-sol, dans cet écrin de palissandre et de laque rouge, on s’attable soit dans un intimiste salon, soit au comptoir, face à la cuisine ouverte. C’est la signature des lieux. A la carte, on retrouve bien sûr quelques incontournables, telle cette purée de pommes de terre unique, magnifiée par le chef légendaire. Mais la force d’Olivier Jean, c’est de perpétuer l’œuvre de son mentor en mettant sa griffe innovante sur l’antenne genevoise.
En amuse-bouche, un tronçon d’omble chevalier arrive accompagné de butternut en velouté et d’une émulsion au foie gras. Le sarrasin lui apporte un croustillant bienvenu. Puis arrive le tourteau en gelée de homard et caviar, un plat signé Robuchon, un incontournable: on en prend plein les yeux tant la présentation de ce plat est soignée et le mariage des goûts et des saveurs abouti.
Mais voici une assiette végétarienne, autour du topinambour et de la châtaigne. C’est gourmand, onctueux. Puis une langoustine d’une texture incroyable, à la fois ferme et fondante, se pare de salsifis et d’un sabayon au corail. Délectable, le soufflé au gruyère est merveilleusement crémeux. Des copeaux de truffe noire intense lui donnent la réplique avec brio. Et que dire de ce bar de ligne, poché et confit dans l’huile d’olive? Une cuisson parfaite, un accompagnement subtil de courge musquée et une sauce à base de coques et de couteaux en font une exquise fantaisie iodée.
Le filet de bœuf façon Rossini réserve une nouvelle mise en scène délicieusement raffinée. L’escalope de foie gras poêlée est dressée sur une viande idéalement tendre et goûteuse. Un carafon d’intense sauce au porto vient sublimer le tout. Et les mini-côtelettes d’agneau de lait, croustillantes et fondantes, assaisonnées à l’ail noir, ne sont pas en reste. Voilà encore un plat de très haut vol.
Pour finir, les desserts portent la signature, nous l’avons dit, de Titouan Claudet. Une mousse de citron au siphon ouvre les feux. Elle est servie sur un sorbet au pamplemousse et une compotée d’oranges. Une composition tout en fraîcheur et en acidité. Le grand final s’articule autour de la mangue et de la passion. Il est servi dans une coque meringuée apportant une délicate sucrosité à l’ensemble. A la grâce de la composition s’ajoute une parfaite harmonie de saveurs, dont une vanille parfumée qui atténue pertinemment l’acidité de la passion. Service souriant et affable, aussi précis qu’attentionné.


Certes, l’Atelier de Joël Robuchon est une marque qui s’exporte dans plus de dix pays dans le monde. Mais celui de Genève est unique. Grâce à son chef, Olivier Jean, chaque repas servi ici est un moment de grâce à part. Voilà un bel hommage au fondateur de la marque, le «Cuisinier du siècle» disparu en 2018, dont le souci d’excellence et de créativité perdure ici bien au-delà d’une simple estampille. Oui, Olivier Jean a du talent et il s’est entouré d’une brigade d’exception, dont notre «Pâtissier de l’année» 2026, Titouan Claudet.
En sous-sol, dans cet écrin de palissandre et de laque rouge, on s’attable soit dans un intimiste salon, soit au comptoir, face à la cuisine ouverte. C’est la signature des lieux. A la carte, on retrouve bien sûr quelques incontournables, telle cette purée de pommes de terre unique, magnifiée par le chef légendaire. Mais la force d’Olivier Jean, c’est de perpétuer l’œuvre de son mentor en mettant sa griffe innovante sur l’antenne genevoise.
En amuse-bouche, un tronçon d’omble chevalier arrive accompagné de butternut en velouté et d’une émulsion au foie gras. Le sarrasin lui apporte un croustillant bienvenu. Puis arrive le tourteau en gelée de homard et caviar, un plat signé Robuchon, un incontournable: on en prend plein les yeux tant la présentation de ce plat est soignée et le mariage des goûts et des saveurs abouti.
Mais voici une assiette végétarienne, autour du topinambour et de la châtaigne. C’est gourmand, onctueux. Puis une langoustine d’une texture incroyable, à la fois ferme et fondante, se pare de salsifis et d’un sabayon au corail. Délectable, le soufflé au gruyère est merveilleusement crémeux. Des copeaux de truffe noire intense lui donnent la réplique avec brio. Et que dire de ce bar de ligne, poché et confit dans l’huile d’olive? Une cuisson parfaite, un accompagnement subtil de courge musquée et une sauce à base de coques et de couteaux en font une exquise fantaisie iodée.
Le filet de bœuf façon Rossini réserve une nouvelle mise en scène délicieusement raffinée. L’escalope de foie gras poêlée est dressée sur une viande idéalement tendre et goûteuse. Un carafon d’intense sauce au porto vient sublimer le tout. Et les mini-côtelettes d’agneau de lait, croustillantes et fondantes, assaisonnées à l’ail noir, ne sont pas en reste. Voilà encore un plat de très haut vol.
Pour finir, les desserts portent la signature, nous l’avons dit, de Titouan Claudet. Une mousse de citron au siphon ouvre les feux. Elle est servie sur un sorbet au pamplemousse et une compotée d’oranges. Une composition tout en fraîcheur et en acidité. Le grand final s’articule autour de la mangue et de la passion. Il est servi dans une coque meringuée apportant une délicate sucrosité à l’ensemble. A la grâce de la composition s’ajoute une parfaite harmonie de saveurs, dont une vanille parfumée qui atténue pertinemment l’acidité de la passion. Service souriant et affable, aussi précis qu’attentionné.