Ciro
Originaire du pied du Vésuve, Ciro Ascione a été formé à l’école hôtelière de Naples avant de venir en Suisse où il a ouvert son restaurant en 2017. Ici, rien de faux, l’Italie est authentique et sans chichi. La salle est petite et animée, la cuisine coincée au fond du restaurant, on s’interpelle d’une table à l’autre et une petite terrasse confidentielle vient se nicher au bord d’une route à faible trafic. Laissons de côté ces pigeon fermier de France et filet de bœuf suisse pour picorer sur la carte un assortiment à partager dans l’esprit trattoria. Voici une bouchée de tartare de bœuf délicatement enchâssée dans son arancino plein de peps qui met les papilles en joie. La tempura de poulpe et sa mayonnaise au jalapeño fumé nous laisse un sentiment mitigé: c’est bon, le poulpe est tendre, mais la pâte est molle et n’a de tempura que le nom. L’artichaut allla giudia, au corps fondant et aux feuilles croustillantes, souligné d’une délicate sauce au parmigiano reggiano toute légère, rattrape rapidement cette petite fausse note. Les puntarelle romane, persil, burrata des Pouilles, anchois de Cetara sont à réserver aux amateurs de goûts appuyés. Leur amertume et leur acidité sont heureusement tempérées par une somptueuse burrata aux délicates notes lactées. Applaudissons les gnocchi cacio e pepe et truffe noire d'Italie, qui sont à se lécher les doigts (on a demandé un supplément!), de même que les spaghetti aglio, olio, peperoncino e vongole veraci, classiques et assaisonnés avec doigté. Attention, ils étaient franchement très al dente. Le service est aimable et souriant, mais la cuisine a accusé une grosse chute de rythme en milieu de service. Mais comment leur en vouloir? L’ambiance est festive, les plats généreux et le restaurant est plein, c’est un signe qui ne trompe pas.
Originaire du pied du Vésuve, Ciro Ascione a été formé à l’école hôtelière de Naples avant de venir en Suisse où il a ouvert son restaurant en 2017. Ici, rien de faux, l’Italie est authentique et sans chichi. La salle est petite et animée, la cuisine coincée au fond du restaurant, on s’interpelle d’une table à l’autre et une petite terrasse confidentielle vient se nicher au bord d’une route à faible trafic. Laissons de côté ces pigeon fermier de France et filet de bœuf suisse pour picorer sur la carte un assortiment à partager dans l’esprit trattoria. Voici une bouchée de tartare de bœuf délicatement enchâssée dans son arancino plein de peps qui met les papilles en joie. La tempura de poulpe et sa mayonnaise au jalapeño fumé nous laisse un sentiment mitigé: c’est bon, le poulpe est tendre, mais la pâte est molle et n’a de tempura que le nom. L’artichaut allla giudia, au corps fondant et aux feuilles croustillantes, souligné d’une délicate sauce au parmigiano reggiano toute légère, rattrape rapidement cette petite fausse note. Les puntarelle romane, persil, burrata des Pouilles, anchois de Cetara sont à réserver aux amateurs de goûts appuyés. Leur amertume et leur acidité sont heureusement tempérées par une somptueuse burrata aux délicates notes lactées. Applaudissons les gnocchi cacio e pepe et truffe noire d'Italie, qui sont à se lécher les doigts (on a demandé un supplément!), de même que les spaghetti aglio, olio, peperoncino e vongole veraci, classiques et assaisonnés avec doigté. Attention, ils étaient franchement très al dente. Le service est aimable et souriant, mais la cuisine a accusé une grosse chute de rythme en milieu de service. Mais comment leur en vouloir? L’ambiance est festive, les plats généreux et le restaurant est plein, c’est un signe qui ne trompe pas.