Nagomi
Dans une étroite ruelle des Pâquis, on découvre une entrée discrète qui nous conduit au Pays du Soleil levant. En entrant, on salue en s’inclinant à la japonaise, pas de musique lounge ou bruyante pour masquer le silence, celui-ci fait partie des lieux. D’élégantes cloisons de bois clair ajourées créent le décor… le dépaysement est assuré. La traditionnelle serviette humide chaude oshibori précède une mise en bouche en forme de boule de soja aux oignons grillés, posée dans un bouillon vinaigré. Suit un shakekawa, des lanières de peau de saumon grillées où un peu de chair fondante est encore attachée; c’est croustillant et très goûteux. Par contre, le poulpe au concombre et aux algues est trop chichement servi, il faudrait inverser la formulation. C'est bien dommage, car les rares rondelles de poulpe, extra-fines, demandaient une confirmation de leur succulence. Le flan chawanmushi aux morceaux de poulet et crevettes et aux fruits du gingko, qui diffusent une subtile amertume, manque cependant de goût pour un palais européen. Le maquereau en sashimi, servi avec des algues croquantes, est d’une finesse exquise et en convertirait plus d’un aux saveurs du poisson cru. Tout comme les sushis, qui ne déçoivent nullement, d'autant plus qu’on assiste en direct à leur préparation si on a choisi de s’asseoir au bar: on observe le chef, Masahiko Numabukuro, vêtu de son kimono noir, travailler en silence et minutieusement pendant toute la soirée. Beaucoup de finesse, de justesse et de courtoisie dans ce lieu où le sens de l’hospitalité n’est point un vain mot. Goûtez aux sakés, aux bières ou aux thés, ces derniers ne coûtant que la modique somme de 2 francs. L’arcade voisine est occupée par le fils du chef, Kenta Numabukuro, qui se spécialise dans les tempuras, de fines fritures japonaises.
Dans une étroite ruelle des Pâquis, on découvre une entrée discrète qui nous conduit au Pays du Soleil levant. En entrant, on salue en s’inclinant à la japonaise, pas de musique lounge ou bruyante pour masquer le silence, celui-ci fait partie des lieux. D’élégantes cloisons de bois clair ajourées créent le décor… le dépaysement est assuré. La traditionnelle serviette humide chaude oshibori précède une mise en bouche en forme de boule de soja aux oignons grillés, posée dans un bouillon vinaigré. Suit un shakekawa, des lanières de peau de saumon grillées où un peu de chair fondante est encore attachée; c’est croustillant et très goûteux. Par contre, le poulpe au concombre et aux algues est trop chichement servi, il faudrait inverser la formulation. C'est bien dommage, car les rares rondelles de poulpe, extra-fines, demandaient une confirmation de leur succulence. Le flan chawanmushi aux morceaux de poulet et crevettes et aux fruits du gingko, qui diffusent une subtile amertume, manque cependant de goût pour un palais européen. Le maquereau en sashimi, servi avec des algues croquantes, est d’une finesse exquise et en convertirait plus d’un aux saveurs du poisson cru. Tout comme les sushis, qui ne déçoivent nullement, d'autant plus qu’on assiste en direct à leur préparation si on a choisi de s’asseoir au bar: on observe le chef, Masahiko Numabukuro, vêtu de son kimono noir, travailler en silence et minutieusement pendant toute la soirée. Beaucoup de finesse, de justesse et de courtoisie dans ce lieu où le sens de l’hospitalité n’est point un vain mot. Goûtez aux sakés, aux bières ou aux thés, ces derniers ne coûtant que la modique somme de 2 francs. L’arcade voisine est occupée par le fils du chef, Kenta Numabukuro, qui se spécialise dans les tempuras, de fines fritures japonaises.