Nagomi
Merveilleuse adresse japonaise, le Nagomi se déploie désormais en trois espaces. A la rue de Lyon règne le ramen dans son plus bel état. Tandis que, aux Pâquis, le client doit choisir entre deux petites arcades mitoyennes, l’une vouée aux sushis, l’autre à la tempura. C’est au bar de la première que l’on s’installe pour suivre avec appétit et admiration la gestuelle aussi vive que précise de Masahiko Numabukuro, maître sushi et maître des lieux. Il y a là l’exercice d’un art véritable, millénaire et exigeant. Quand débarquent les nigiri commandés – poulpe cuit, maquereau et anguille marinée –, on s’émeut certes des goûteuses chairs marines, mais surtout de la qualité du riz, tiède et diablement savoureux.
La maison propose maints autres plats, des entrées toniques comme la salade de
dés de saumon et de loup crus à l’huile de sésame ou la rafraîchissante nage de poulpe émincé, algues et concombre, au vinaigre de riz. Plus substantielle, voilà la morue charbonnière à la lie de saké, dont l’envoûtante douceur contraste avec la cuisson à feu furieux. Epatant. Quant à l’émincé de bœuf sauté au gingembre et au soja, il offre une sucrosité enfantine et un umami réconfortant. Pour grand enfant gourmand. On peut arroser son repas d’un saké ou d’une bière japonaise, mais aussi d’un vin français issu d’une carte brève mais maligne.


Merveilleuse adresse japonaise, le Nagomi se déploie désormais en trois espaces. A la rue de Lyon règne le ramen dans son plus bel état. Tandis que, aux Pâquis, le client doit choisir entre deux petites arcades mitoyennes, l’une vouée aux sushis, l’autre à la tempura. C’est au bar de la première que l’on s’installe pour suivre avec appétit et admiration la gestuelle aussi vive que précise de Masahiko Numabukuro, maître sushi et maître des lieux. Il y a là l’exercice d’un art véritable, millénaire et exigeant. Quand débarquent les nigiri commandés – poulpe cuit, maquereau et anguille marinée –, on s’émeut certes des goûteuses chairs marines, mais surtout de la qualité du riz, tiède et diablement savoureux.
La maison propose maints autres plats, des entrées toniques comme la salade de
dés de saumon et de loup crus à l’huile de sésame ou la rafraîchissante nage de poulpe émincé, algues et concombre, au vinaigre de riz. Plus substantielle, voilà la morue charbonnière à la lie de saké, dont l’envoûtante douceur contraste avec la cuisson à feu furieux. Epatant. Quant à l’émincé de bœuf sauté au gingembre et au soja, il offre une sucrosité enfantine et un umami réconfortant. Pour grand enfant gourmand. On peut arroser son repas d’un saké ou d’une bière japonaise, mais aussi d’un vin français issu d’une carte brève mais maligne.