Royal Manotel
La salle au format de poche, intimiste et d’une sobriété toute scandinave, porte bien son nom. Pas de carte ici, on se laisse emporter dans le sillage du menu découverte de trois ou cinq plats concocté par Armel Bedouet, maître-queux dynamique et talentueux, et sa brigade. Le chef quitte ses fourneaux à intervalles cadencés pour présenter ses plats aux convives et créer pendant de courts instants un lien privilégié avec chaque client. Une équipe de salle compétente et attentionnée est à ses côtés pour distiller de précieux conseils et guider les hôtes parmi les références de la carte des vins et son pertinent choix de crus de la région proposés au verre.
Le chef présente une première création d’essence végétale composée d’un artichaut poivrade frit, croustillant et délicatement assaisonné, déposé sur une crémeuse mousseline du même légume à laquelle des traits d’huile au basilic et citron fumé apportent une pointe d’acidité. Belle entrée en matière. Plus coloré et tout aussi savoureux, le plat décliné autour de la betterave rouge charme l’œil de ses couleurs toniques. La betterave est apprêtée au vinaigre de xérès et agrémentée de chair d’araignée de mer à la cuisson parfaite. Un voile coloré au vinaigre balsamique décoré d’un minuscule concombre et de sa petite fleur confère élégance et légèreté à la composition. En contrepoint, la glace au fromage blanc à l’estragon surmontée d’une pastille de betterave se donne un air de carac et charme le palais de sa fraîcheur et de l’arôme intense de l’estragon. En messagères du printemps, les asperges fermentées blanches et vertes déambulent accompagnées de couteaux à la cuisson idéale et trônent sur une suave émulsion aux orties. Un délicieux gel à l’ail des ours, aux riches saveurs, donne du caractère à l’ensemble.
Le chef nous gratifie ensuite d’une aiguillette de saint-pierre à la chair nacrée dissimulée par un gel translucide au vinaigre de riz. Un fût de navet violet glacé au miso d’un bel orange tonique attire le regard et charme le palais. Totalement terrienne, la poitrine de pigeon labellisée Sélection Valéry Miéral rosée à cœur et les cuisses farcies des abats et délicatement confites cuites à basse température sont tout simplement divines. On s’en délecte sans oublier la mousseline de petits pois et pistaches pour la touche végétale et la tuile du même petit légume pour le croquant.
Un prédessert constitué d’un baba à la pomme prépare les papilles à l’arrivée en salle du point d’orgue de la balade gourmande. Fraises, rhubarbe et biscuit croquant flattent le palais des gourmets et gourmands de leur sapidité délicatement sucrée. Le plat est dressé avec noblesse, on le déguste avec délices et on se laisse emporter au paradis des desserts.


La salle au format de poche, intimiste et d’une sobriété toute scandinave, porte bien son nom. Pas de carte ici, on se laisse emporter dans le sillage du menu découverte de trois ou cinq plats concocté par Armel Bedouet, maître-queux dynamique et talentueux, et sa brigade. Le chef quitte ses fourneaux à intervalles cadencés pour présenter ses plats aux convives et créer pendant de courts instants un lien privilégié avec chaque client. Une équipe de salle compétente et attentionnée est à ses côtés pour distiller de précieux conseils et guider les hôtes parmi les références de la carte des vins et son pertinent choix de crus de la région proposés au verre.
Le chef présente une première création d’essence végétale composée d’un artichaut poivrade frit, croustillant et délicatement assaisonné, déposé sur une crémeuse mousseline du même légume à laquelle des traits d’huile au basilic et citron fumé apportent une pointe d’acidité. Belle entrée en matière. Plus coloré et tout aussi savoureux, le plat décliné autour de la betterave rouge charme l’œil de ses couleurs toniques. La betterave est apprêtée au vinaigre de xérès et agrémentée de chair d’araignée de mer à la cuisson parfaite. Un voile coloré au vinaigre balsamique décoré d’un minuscule concombre et de sa petite fleur confère élégance et légèreté à la composition. En contrepoint, la glace au fromage blanc à l’estragon surmontée d’une pastille de betterave se donne un air de carac et charme le palais de sa fraîcheur et de l’arôme intense de l’estragon. En messagères du printemps, les asperges fermentées blanches et vertes déambulent accompagnées de couteaux à la cuisson idéale et trônent sur une suave émulsion aux orties. Un délicieux gel à l’ail des ours, aux riches saveurs, donne du caractère à l’ensemble.
Le chef nous gratifie ensuite d’une aiguillette de saint-pierre à la chair nacrée dissimulée par un gel translucide au vinaigre de riz. Un fût de navet violet glacé au miso d’un bel orange tonique attire le regard et charme le palais. Totalement terrienne, la poitrine de pigeon labellisée Sélection Valéry Miéral rosée à cœur et les cuisses farcies des abats et délicatement confites cuites à basse température sont tout simplement divines. On s’en délecte sans oublier la mousseline de petits pois et pistaches pour la touche végétale et la tuile du même petit légume pour le croquant.
Un prédessert constitué d’un baba à la pomme prépare les papilles à l’arrivée en salle du point d’orgue de la balade gourmande. Fraises, rhubarbe et biscuit croquant flattent le palais des gourmets et gourmands de leur sapidité délicatement sucrée. Le plat est dressé avec noblesse, on le déguste avec délices et on se laisse emporter au paradis des desserts.