Terrenal
La gastronomie péruvienne est-elle la meilleure d’Amérique du Sud? Peut-être. En tout cas, Sébastien Nuñez en est un digne ambassadeur. Dans son restaurant de poche du quartier de Rive, joliment coloré et décoré, le chef prône une cuisine traditionnelle tournée vers la modernité. Le tout dans une ambiance populaire et décontractée, propice à siroter un pisco sour en guise d’apéritif.
Ici, les ceviches occupent une place de choix. Celui aux filets de perche en hommage au Léman fait partie des incontournables. Panés et croustillants, ces derniers sont transcendés par un leche de tigre au puissant piment rocoto, quelques dés de patate douce et du maïs blanc choclo pour la texture. Puis ce taco terre-mer associe harmonieusement queue de bœuf et crevettes grillées débouchant sur des arômes doux et piquants. Il est escorté d’un original pico de gallo (mélange de tomates, d’oignons et de piments) à la fraise, spécialité d’origine mexicaine. Place ensuite à l’un des classiques de l’art culinaire péruvien: le lomo saltado. Un émincé de filet de bœuf parfaitement cuit, sauté aux oignons rouges et aux tomates et fouetté par une sauce au soja légèrement vinaigrée. Quant à la pêche du jour, elle a été généreuse avec ce maigre en cuisson à basse température au curry d’aji amarillo (piment des Andes), son émulsion coco-cardamome-citronnelle et son bun frit au curcuma. Un tourbillon de saveurs venant toutefois masquer le goût délicat du poisson.
Enfin, bien que le Pérou ne soit pas réputé pour ses desserts, ceux de Sébastien Nuñez méritent le détour. Ainsi, on se souviendra longtemps de ce torrija – autrement dit du pain perdu – caramélisé à la cassonnade et recouvert d’une onctueuse sauce aux trois laits. Une gourmandise s’appréciant avec une glace à la lacuma, plante à fleurs du pays des Incas rappelant le sirop d’érable.


La gastronomie péruvienne est-elle la meilleure d’Amérique du Sud? Peut-être. En tout cas, Sébastien Nuñez en est un digne ambassadeur. Dans son restaurant de poche du quartier de Rive, joliment coloré et décoré, le chef prône une cuisine traditionnelle tournée vers la modernité. Le tout dans une ambiance populaire et décontractée, propice à siroter un pisco sour en guise d’apéritif.
Ici, les ceviches occupent une place de choix. Celui aux filets de perche en hommage au Léman fait partie des incontournables. Panés et croustillants, ces derniers sont transcendés par un leche de tigre au puissant piment rocoto, quelques dés de patate douce et du maïs blanc choclo pour la texture. Puis ce taco terre-mer associe harmonieusement queue de bœuf et crevettes grillées débouchant sur des arômes doux et piquants. Il est escorté d’un original pico de gallo (mélange de tomates, d’oignons et de piments) à la fraise, spécialité d’origine mexicaine. Place ensuite à l’un des classiques de l’art culinaire péruvien: le lomo saltado. Un émincé de filet de bœuf parfaitement cuit, sauté aux oignons rouges et aux tomates et fouetté par une sauce au soja légèrement vinaigrée. Quant à la pêche du jour, elle a été généreuse avec ce maigre en cuisson à basse température au curry d’aji amarillo (piment des Andes), son émulsion coco-cardamome-citronnelle et son bun frit au curcuma. Un tourbillon de saveurs venant toutefois masquer le goût délicat du poisson.
Enfin, bien que le Pérou ne soit pas réputé pour ses desserts, ceux de Sébastien Nuñez méritent le détour. Ainsi, on se souviendra longtemps de ce torrija – autrement dit du pain perdu – caramélisé à la cassonnade et recouvert d’une onctueuse sauce aux trois laits. Une gourmandise s’appréciant avec une glace à la lacuma, plante à fleurs du pays des Incas rappelant le sirop d’érable.