Steinhalle
Avec sa cuisine aux accents de Tokyo ou de Lima, la Steinhalle transforme la flegmatique ville de Berne en vibrante métropole. Aux commandes, le cosmopolite Markus Arnold, qui propose, le soir, dans une atmosphère décontractée, son spectaculaire menu «Casual dining» (de 4 à 6 plats), soit dans l’aile ouest du musée historique (où étaient précédemment entreposées des statues), soit dans le paisible et intime jardin.
D’emblée, l’amuse-bouche se révèle renversant: un tartare de crabe royal avec un concombre à l’aigre-douce au thé vert. A la suite, une première entrée explosive avec un ceviche de loup de mer aux asperges blanches, agrume japonais, coriandre et piment. Délicieux également, le sandre du lac Majeur grillé au charbon de bois et accompagné d’une réduction de champignons des bois au beurre. Le chef affine habilement de shiso et de ponzu le plat d’asperges vertes grillées, lardons et beurre noisette, auquel il donne ainsi une note japonaise. Issues de porcs élevés à la bière à Wauwil (LU), les tendres joues braisées aux pêches, crème de céleri, haricots et mousse de pommes de terre constituent un sublime plat umami aigre-doux.
En dessert, une succession d’explosions de saveurs. Tout d’abord, une petite boule de chocolat aigre-douce libère un jus de calamansi lorsqu’on la croque. Ensuite, des fraises du Seeland marinées, accompagnées d’une mousse de yogourt et d’un sorbet au genièvre. Pour terminer, une surprise exotique constituée d’une coque de chocolat français garnie d’une sauce mangue-passion semi-congelée. Les vins qui accompagnement le menu sont excellents, de même que le service, très compétent.
P.-S.: la Steinhalle est également ouverte à midi pour un «Easy lunch». GaultMillau a désigné Markus Arnold «Roi des POP» 2021 pour ce concept.


Avec sa cuisine aux accents de Tokyo ou de Lima, la Steinhalle transforme la flegmatique ville de Berne en vibrante métropole. Aux commandes, le cosmopolite Markus Arnold, qui propose, le soir, dans une atmosphère décontractée, son spectaculaire menu «Casual dining» (de 4 à 6 plats), soit dans l’aile ouest du musée historique (où étaient précédemment entreposées des statues), soit dans le paisible et intime jardin.
D’emblée, l’amuse-bouche se révèle renversant: un tartare de crabe royal avec un concombre à l’aigre-douce au thé vert. A la suite, une première entrée explosive avec un ceviche de loup de mer aux asperges blanches, agrume japonais, coriandre et piment. Délicieux également, le sandre du lac Majeur grillé au charbon de bois et accompagné d’une réduction de champignons des bois au beurre. Le chef affine habilement de shiso et de ponzu le plat d’asperges vertes grillées, lardons et beurre noisette, auquel il donne ainsi une note japonaise. Issues de porcs élevés à la bière à Wauwil (LU), les tendres joues braisées aux pêches, crème de céleri, haricots et mousse de pommes de terre constituent un sublime plat umami aigre-doux.
En dessert, une succession d’explosions de saveurs. Tout d’abord, une petite boule de chocolat aigre-douce libère un jus de calamansi lorsqu’on la croque. Ensuite, des fraises du Seeland marinées, accompagnées d’une mousse de yogourt et d’un sorbet au genièvre. Pour terminer, une surprise exotique constituée d’une coque de chocolat français garnie d’une sauce mangue-passion semi-congelée. Les vins qui accompagnement le menu sont excellents, de même que le service, très compétent.
P.-S.: la Steinhalle est également ouverte à midi pour un «Easy lunch». GaultMillau a désigné Markus Arnold «Roi des POP» 2021 pour ce concept.