Ristorante Amici
La salle est minuscule. Pourtant, elle semble enfler au contact d’une clientèle joyeuse, au rythme du mouvement des tables que le personnel déplace d’un bout à l’autre pour installer de nouveaux gourmets. L’adresse, ouverte en 2014 face à l’hôtel de police lausannois, ne désemplit pas et s’offre le luxe de rester close les samedis soir d’hiver «pour voir grandir les enfants», explique le patron, Francesco Limardo. Cousin du Ristorante St Paul (c’est le lien de parenté que partagent les patrons), c’est aussi en Calabre que le restaurant Amici nous invite, et plus largement dans tout le sud d’une Italie ensoleillée, goûteuse et hospitalière.
Parmi les antipasti caldi, le mazzamurru sarde est présenté en millefeuille. Le pane carasau, sorte de feuille de brick, est mouillé d’une sauce tomate savoureuse, relevé de pecorino et parsemé d’éclats de jaune d’œuf confit au sel marin: une belle découverte. Les polpette di manzo sont d’une extraordinaire tendreté; les courgettes et le caciocavallo mêlés à la farce n’y sont pas pour rien! Du duo de gambas sauvages et espadon, présenté à la manière d’un tableau de maître, on retient le salmoriglio – jus de citron, ail, huile d’olive, sel et herbes – ravigotant, presque estival, et la cuisson parfaite des crevettes. L’espadon, un peu sec, convainc moins. Le filet mignon de bœuf, saignant comme il faut, est généreusement agrémenté de truffe noire d’hiver et accompagné d’un appétissant festival de légumes de saison. Pour les dents douces, on recommande les cannoli siciliens et le tiramisu, deux musts.
La carte des vins – presque exclusivement de la Botte – réserve de jolies surprises, notamment deux vins blancs naturels. Plusieurs crus pour tous les goûts sont proposés au verre, du chardonnay de Vénétie à l’arneis des Langhe, en passant par le Morellino di Scansano toscan: on voyage!


La salle est minuscule. Pourtant, elle semble enfler au contact d’une clientèle joyeuse, au rythme du mouvement des tables que le personnel déplace d’un bout à l’autre pour installer de nouveaux gourmets. L’adresse, ouverte en 2014 face à l’hôtel de police lausannois, ne désemplit pas et s’offre le luxe de rester close les samedis soir d’hiver «pour voir grandir les enfants», explique le patron, Francesco Limardo. Cousin du Ristorante St Paul (c’est le lien de parenté que partagent les patrons), c’est aussi en Calabre que le restaurant Amici nous invite, et plus largement dans tout le sud d’une Italie ensoleillée, goûteuse et hospitalière.
Parmi les antipasti caldi, le mazzamurru sarde est présenté en millefeuille. Le pane carasau, sorte de feuille de brick, est mouillé d’une sauce tomate savoureuse, relevé de pecorino et parsemé d’éclats de jaune d’œuf confit au sel marin: une belle découverte. Les polpette di manzo sont d’une extraordinaire tendreté; les courgettes et le caciocavallo mêlés à la farce n’y sont pas pour rien! Du duo de gambas sauvages et espadon, présenté à la manière d’un tableau de maître, on retient le salmoriglio – jus de citron, ail, huile d’olive, sel et herbes – ravigotant, presque estival, et la cuisson parfaite des crevettes. L’espadon, un peu sec, convainc moins. Le filet mignon de bœuf, saignant comme il faut, est généreusement agrémenté de truffe noire d’hiver et accompagné d’un appétissant festival de légumes de saison. Pour les dents douces, on recommande les cannoli siciliens et le tiramisu, deux musts.
La carte des vins – presque exclusivement de la Botte – réserve de jolies surprises, notamment deux vins blancs naturels. Plusieurs crus pour tous les goûts sont proposés au verre, du chardonnay de Vénétie à l’arneis des Langhe, en passant par le Morellino di Scansano toscan: on voyage!