La Grappe d'Or
Restaurant historique du centre de Lausanne, la Grappe d’Or regagne ses lettres de noblesse au fil des ans. La cave à vin est épatante, la salle agréable, le service attentionné. Et la cuisine? Elle est griffée Théotime Bioret, un chef très compétent qui a notamment passé aux Trois Couronnes, à Vevey, et au défunt Cinq, à quelques dizaines de mètres d’ici. A l’automne, il propose un civet de chevreuil d’anthologie et, en été, sa carte lorgne aimablement du côté de la Méditerranée, de l’Italie en particulier, mais sans se contenter d’un registre vu et revu. Ainsi les tartinettes aux olives de l’apéritif sont ultra-gourmandes. Puis le fritto misto de la Grappe d’Or est exemplaire, léger, goûteux, croustillant. La tomate caprese plurielle décline les fruits rouges, verts et jaunes. Un joli pesto la rehausse et des rouleaux de jambon cru l’agrémentent. C’est beau et bon. Quant au tartare de dorade, il est magnifiquement tonique et rafraîchissant, avec ses artichauts et une pointe de piment d’Espelette. Le tout se déguste en été sur la jolie terrasse, au son du glouglou de la fontaine, sous l’œil bienveillant de la cathédrale.
Alors on continue avec un vitello tonnato impeccable égayé de pétales de capucine. Ou avec des polpette d’agneau auxquelles un yaourt grec aux épices et un peu de quinoa aux herbes donnent la réplique. La tagliata est présentée dans les règles de l’art, en toute simplicité. La viande est tendre et goûteuse, les frites savoureuses. On ne saurait résister au biscuit moelleux à la vanille et aux abricots rôtis à la lavande: une composition pas nouvelle, certes, mais d’une parfaite gourmandise. Excellents conseils en vin.


Restaurant historique du centre de Lausanne, la Grappe d’Or regagne ses lettres de noblesse au fil des ans. La cave à vin est épatante, la salle agréable, le service attentionné. Et la cuisine? Elle est griffée Théotime Bioret, un chef très compétent qui a notamment passé aux Trois Couronnes, à Vevey, et au défunt Cinq, à quelques dizaines de mètres d’ici. A l’automne, il propose un civet de chevreuil d’anthologie et, en été, sa carte lorgne aimablement du côté de la Méditerranée, de l’Italie en particulier, mais sans se contenter d’un registre vu et revu. Ainsi les tartinettes aux olives de l’apéritif sont ultra-gourmandes. Puis le fritto misto de la Grappe d’Or est exemplaire, léger, goûteux, croustillant. La tomate caprese plurielle décline les fruits rouges, verts et jaunes. Un joli pesto la rehausse et des rouleaux de jambon cru l’agrémentent. C’est beau et bon. Quant au tartare de dorade, il est magnifiquement tonique et rafraîchissant, avec ses artichauts et une pointe de piment d’Espelette. Le tout se déguste en été sur la jolie terrasse, au son du glouglou de la fontaine, sous l’œil bienveillant de la cathédrale.
Alors on continue avec un vitello tonnato impeccable égayé de pétales de capucine. Ou avec des polpette d’agneau auxquelles un yaourt grec aux épices et un peu de quinoa aux herbes donnent la réplique. La tagliata est présentée dans les règles de l’art, en toute simplicité. La viande est tendre et goûteuse, les frites savoureuses. On ne saurait résister au biscuit moelleux à la vanille et aux abricots rôtis à la lavande: une composition pas nouvelle, certes, mais d’une parfaite gourmandise. Excellents conseils en vin.