Ulivo
Dans une improbable ruelle derrière l’hôtel de police se niche cette belle adresse italienne. Le lieu est calme, propice à une excellente soirée en terrasse. La courte carte visite toutes les régions italiennes, du Piémont à la Calabre, en quelques propositions très alléchantes.
Après une plaisante bruschetta chorizo et purée d’aubergine en amuse-bouche, suivent «La nostra parmigiana» fondante, goûteuse et aérienne (on nous l’avait vantée loin à la ronde) et un carpaccio d’espadon fumé qui nous emmène directement sur le littoral avec la puissance iodée du poisson, rafraîchi par des suprêmes d’orange et des lamelles de fenouil. Le tout dans une délicate présentation.
Chaque primo piatto contient une belle proposition entre terre et mer: des cavatelli au ragoût de lotte, qui fleurent bon la petite taverne en bord de mer, aux strozzapreti (également des pâtes roulées) et ragoût de lapin, qui se marient parfaitement avec cette riche crème de petits pois aux notes végétales et terreuses.
Parmi les quatre secondi proposés, il y a une poitrine de veau au marsala, fondante après ses douze heures de cuisson, accompagnée par une délicate crème de haricots blancs et de chou rouge, mais dont la sauce au marsala et thym manquait un peu de relief. Et une baccalà alla vicentina (du cabillaud, en légère surcuisson) agrémentée d’une polenta frite craquante rehaussée par une quenelle d’olives.
Pour les desserts, si les cannoli, qui semblent venir directement d’une confiserie de Palerme, ou le millefeuille au mascarpone et fruits rouges ne vous tentent pas, alors le tiramisu pourrait avoir raison de vous. Et pour accompagner ce pèlerinage transalpin, la carte des vins propose un vaste choix de chaque région avec quelques perles à découvrir.
Indubitablement, l’Ulivo est devenu au cours de ses quelques années d’existence une belle adresse à ne pas manquer.


Dans une improbable ruelle derrière l’hôtel de police se niche cette belle adresse italienne. Le lieu est calme, propice à une excellente soirée en terrasse. La courte carte visite toutes les régions italiennes, du Piémont à la Calabre, en quelques propositions très alléchantes.
Après une plaisante bruschetta chorizo et purée d’aubergine en amuse-bouche, suivent «La nostra parmigiana» fondante, goûteuse et aérienne (on nous l’avait vantée loin à la ronde) et un carpaccio d’espadon fumé qui nous emmène directement sur le littoral avec la puissance iodée du poisson, rafraîchi par des suprêmes d’orange et des lamelles de fenouil. Le tout dans une délicate présentation.
Chaque primo piatto contient une belle proposition entre terre et mer: des cavatelli au ragoût de lotte, qui fleurent bon la petite taverne en bord de mer, aux strozzapreti (également des pâtes roulées) et ragoût de lapin, qui se marient parfaitement avec cette riche crème de petits pois aux notes végétales et terreuses.
Parmi les quatre secondi proposés, il y a une poitrine de veau au marsala, fondante après ses douze heures de cuisson, accompagnée par une délicate crème de haricots blancs et de chou rouge, mais dont la sauce au marsala et thym manquait un peu de relief. Et une baccalà alla vicentina (du cabillaud, en légère surcuisson) agrémentée d’une polenta frite craquante rehaussée par une quenelle d’olives.
Pour les desserts, si les cannoli, qui semblent venir directement d’une confiserie de Palerme, ou le millefeuille au mascarpone et fruits rouges ne vous tentent pas, alors le tiramisu pourrait avoir raison de vous. Et pour accompagner ce pèlerinage transalpin, la carte des vins propose un vaste choix de chaque région avec quelques perles à découvrir.
Indubitablement, l’Ulivo est devenu au cours de ses quelques années d’existence une belle adresse à ne pas manquer.