Restaurant Le Café du Tramway
Il a failli disparaître, ce café historique datant de 1895. Finalement, l'immeuble qui l’abrite a été sauvé, puis rénové. Et c’est désormais Mathilde Deschamps qui assure depuis deux ans la gestion de ce restaurant de charme aux boiseries patinées, aux jolis vitraux et aux trois petites salles intimistes (le café et deux petits espaces privatisables) ainsi qu’à la terrasse d’un autre temps. En cuisine, le chef a changé. Le nouveau s’appelle Samuel Betard. Et ce duo assure. Elle à l’accueil et au service. Celui des vins, notamment, qui met en lumière les crus de la Loire, parce que Mathilde est originaire de cette région. Lui aux fourneaux, où il concocte de jolis plats à la fois simples, abordables et ambitieux. Ainsi cette sphère de céleri au grué de cacao torréfié et ce poulpe pressé au kumquat, au sésame et à l'oignon. Ça fait beaucoup d’ingrédients pour un amuse-bouche, mais c’est très plaisant. Puis le ceviche de dorade à la clémentine et au yuzu est exquis. Tout comme le tartare de bœuf aux cacahuètes et aux saveurs asiatiques, un peu chahuté. On se réjouit ensuite de ce filet de canette à la cuisson juste qui arrive entouré de légumes rustiques et nappé d’une sauce onctueuse. On finit par une jolie tatin et on se dit que, décidément, ce joli bistrot méritait d’être sauvé de la démolition.


Il a failli disparaître, ce café historique datant de 1895. Finalement, l'immeuble qui l’abrite a été sauvé, puis rénové. Et c’est désormais Mathilde Deschamps qui assure depuis deux ans la gestion de ce restaurant de charme aux boiseries patinées, aux jolis vitraux et aux trois petites salles intimistes (le café et deux petits espaces privatisables) ainsi qu’à la terrasse d’un autre temps. En cuisine, le chef a changé. Le nouveau s’appelle Samuel Betard. Et ce duo assure. Elle à l’accueil et au service. Celui des vins, notamment, qui met en lumière les crus de la Loire, parce que Mathilde est originaire de cette région. Lui aux fourneaux, où il concocte de jolis plats à la fois simples, abordables et ambitieux. Ainsi cette sphère de céleri au grué de cacao torréfié et ce poulpe pressé au kumquat, au sésame et à l'oignon. Ça fait beaucoup d’ingrédients pour un amuse-bouche, mais c’est très plaisant. Puis le ceviche de dorade à la clémentine et au yuzu est exquis. Tout comme le tartare de bœuf aux cacahuètes et aux saveurs asiatiques, un peu chahuté. On se réjouit ensuite de ce filet de canette à la cuisson juste qui arrive entouré de légumes rustiques et nappé d’une sauce onctueuse. On finit par une jolie tatin et on se dit que, décidément, ce joli bistrot méritait d’être sauvé de la démolition.