Le 1209
Cela fait deux ans à peine que Thierry Bréhonnet œuvre dans ce restaurant aux immenses volumes et au panorama grisant sur les prairies et les monts où le chef s’approvisionne en jolis produits. D’ailleurs, les producteurs sont présentés en dernière page de son menu. Blonay, Puidoux, Chexbres, Vevey… tout (ou presque) vient d’ici.
Autour d’une carte des vins résolument helvétique, voire romande, la carte des mets de cette fin d’hiver propose malakoffs, croûte au fromage et fondue moitié-moitié, mais aussi courge, cardon et mandarine. Autant d’éléments que l’on retrouve dans un élégant menu de quatre plats. En billes fondantes et en rouleaux, la courge se lie à une duxelles de champignons pour un amuse-bouche expressif. Puis le très salé omble chevalier se laisse glisser dans l’ombre d’un houmous au grain très plaisant de pois chiches du Gibloux (FR). Le poisson, lui, se vêt d’une nuée de graines de pavot qui ajoutent une touche de croustillant. Mais que vient faire là cette écume acidulée? Le risotto de cardons, gourmand, se pare d’une friande sauce crémée et d'un jaune d’œuf confit. Une quenelle de lentilles beluga couronne le tout. Sympa, mais, là encore, très salé.
En deux services, le plat principal est de toute beauté. Le croustillant millefeuille de pommes de terre est admirable, le filet de bœuf bénéficie d’une cuisson impeccable. Légèrement grillée sur les bords et très tendre, la chair jouit d’un jus à la saveur intense. Servis al dente, quelques légumes-racines sont exquis. Pour terminer, le crémeux à la mandarine est très sucré. Des pointes de gel à la mandarine contrebalancent un petit peu la douceur du dessert, mais le sablé breton et le sorbet au fenouil sauvage en rajoutent une couche.
Cela fait deux ans à peine que Thierry Bréhonnet œuvre dans ce restaurant aux immenses volumes et au panorama grisant sur les prairies et les monts où le chef s’approvisionne en jolis produits. D’ailleurs, les producteurs sont présentés en dernière page de son menu. Blonay, Puidoux, Chexbres, Vevey… tout (ou presque) vient d’ici.
Autour d’une carte des vins résolument helvétique, voire romande, la carte des mets de cette fin d’hiver propose malakoffs, croûte au fromage et fondue moitié-moitié, mais aussi courge, cardon et mandarine. Autant d’éléments que l’on retrouve dans un élégant menu de quatre plats. En billes fondantes et en rouleaux, la courge se lie à une duxelles de champignons pour un amuse-bouche expressif. Puis le très salé omble chevalier se laisse glisser dans l’ombre d’un houmous au grain très plaisant de pois chiches du Gibloux (FR). Le poisson, lui, se vêt d’une nuée de graines de pavot qui ajoutent une touche de croustillant. Mais que vient faire là cette écume acidulée? Le risotto de cardons, gourmand, se pare d’une friande sauce crémée et d'un jaune d’œuf confit. Une quenelle de lentilles beluga couronne le tout. Sympa, mais, là encore, très salé.
En deux services, le plat principal est de toute beauté. Le croustillant millefeuille de pommes de terre est admirable, le filet de bœuf bénéficie d’une cuisson impeccable. Légèrement grillée sur les bords et très tendre, la chair jouit d’un jus à la saveur intense. Servis al dente, quelques légumes-racines sont exquis. Pour terminer, le crémeux à la mandarine est très sucré. Des pointes de gel à la mandarine contrebalancent un petit peu la douceur du dessert, mais le sablé breton et le sorbet au fenouil sauvage en rajoutent une couche.