Auberge de la Cergniaulaz
Il faut grimper à 1300 m pour gagner la Cergniaulaz, avec au détour des virages des vues exceptionnelles sur tout le Léman. Et puis, comme un refuge dans son alpage, se présente cette auberge, qui vous accueille au son des cloches des vaches et aux senteurs des prés: un chalet, une grande terrasse et un cadre chaleureux où Claudia Mathey vous reçoit depuis près de vingt-quatre ans. Ici, la carte semble immuable, résumée sur une ardoise, avec de belles suggestions, simples mais apprêtées avec générosité et beaucoup de soin. C’est bien là que réside tout le talent de Christian Mathey. Les chanterelles aux senteurs des sous-bois, les belles escalopes de foie gras poêlées dans leur décor champêtre ou l’os à moelle doré à la salamandre sont plaisamment régressifs.
Le carré d’agneau en croûte de thym au jus corsé, dont la chair et le gras viennent caresser le palais. Et, bien sûr, l’incontournable lapin à la tessinoise, confit dans une sauce aux notes fumées, accompagné d’une polenta en cocotte, sous une croûte d’oignons gratinés. Il n’y a pas plus gourmand et réconfortant. Les douceurs sont dans la même veine. Entre un millefeuille (feuilletage maison) aux fraises et crème montée à la pistache ou la tatin de poires caramélisées à cœur, le choix est difficile. Ajoutez à cela une carte des vins classée par cépages, qui offre un bel éventail des meilleurs producteurs suisses.
P.-S.: pour la chasse, c’est une année à l’avance qu’il faut réserver!


Il faut grimper à 1300 m pour gagner la Cergniaulaz, avec au détour des virages des vues exceptionnelles sur tout le Léman. Et puis, comme un refuge dans son alpage, se présente cette auberge, qui vous accueille au son des cloches des vaches et aux senteurs des prés: un chalet, une grande terrasse et un cadre chaleureux où Claudia Mathey vous reçoit depuis près de vingt-quatre ans. Ici, la carte semble immuable, résumée sur une ardoise, avec de belles suggestions, simples mais apprêtées avec générosité et beaucoup de soin. C’est bien là que réside tout le talent de Christian Mathey. Les chanterelles aux senteurs des sous-bois, les belles escalopes de foie gras poêlées dans leur décor champêtre ou l’os à moelle doré à la salamandre sont plaisamment régressifs.
Le carré d’agneau en croûte de thym au jus corsé, dont la chair et le gras viennent caresser le palais. Et, bien sûr, l’incontournable lapin à la tessinoise, confit dans une sauce aux notes fumées, accompagné d’une polenta en cocotte, sous une croûte d’oignons gratinés. Il n’y a pas plus gourmand et réconfortant. Les douceurs sont dans la même veine. Entre un millefeuille (feuilletage maison) aux fraises et crème montée à la pistache ou la tatin de poires caramélisées à cœur, le choix est difficile. Ajoutez à cela une carte des vins classée par cépages, qui offre un bel éventail des meilleurs producteurs suisses.
P.-S.: pour la chasse, c’est une année à l’avance qu’il faut réserver!