Auberge de la Cergniaulaz
Cette coquette auberge nichée au milieu des pâturages est discrète et bucolique. Et elle brille par le charme de sa cuisine qui valorise les produits de proximité. Encore plus depuis février dernier, lorsque Lawrence Bamberger, cuisinier remarqué à la Cantine du Neubourg, à Neuchâtel, est venu seconder Lisa Stucki. Un duo qui semble fonctionner à merveille. Sur l’ardoise, qui varie en fonction du marché, l’apparente simplicité des propositions n’est que relative. L’os à moelle, fort généreusement servi en entrée, s’accompagne par exemple d’un beurre au café à l’originalité bienvenue. La tartelette aux petits pois, merveille de fraîcheur printanière, mêle le croquant de la verte légumineuse et de la pâte sablée à l’onctuosité d’une ricotta rehaussée de quelques miettes d’anchois. Servie avec un sorbet à la menthe, c’est du bonheur en bouche. L’œuf parfait, posé sur un onctueux velouté de morilles fraîches, se déguste quasi à main nue, grâce à sa mouillette façon cracker sponge cake à l’ail des ours. Le secreto de porc du Chasseron, juteux et gras juste ce qu’il faut, ne reste pas secret bien longtemps avec son jus à la réglisse et ses points de purée de carottes, ses panais rôtis, son émulsion d’épinards et son gratin de pommes-pommes de terre. Joliment dressés et servis avec gentillesse, ces plats incitent à ne pas se priver de dessert. Tant mieux, car l’aérien cheesecake au citron vert et confiture de kiwi maison vaut à lui seul l’ascension vers l’alpage.
Cette coquette auberge nichée au milieu des pâturages est discrète et bucolique. Et elle brille par le charme de sa cuisine qui valorise les produits de proximité. Encore plus depuis février dernier, lorsque Lawrence Bamberger, cuisinier remarqué à la Cantine du Neubourg, à Neuchâtel, est venu seconder Lisa Stucki. Un duo qui semble fonctionner à merveille. Sur l’ardoise, qui varie en fonction du marché, l’apparente simplicité des propositions n’est que relative. L’os à moelle, fort généreusement servi en entrée, s’accompagne par exemple d’un beurre au café à l’originalité bienvenue. La tartelette aux petits pois, merveille de fraîcheur printanière, mêle le croquant de la verte légumineuse et de la pâte sablée à l’onctuosité d’une ricotta rehaussée de quelques miettes d’anchois. Servie avec un sorbet à la menthe, c’est du bonheur en bouche. L’œuf parfait, posé sur un onctueux velouté de morilles fraîches, se déguste quasi à main nue, grâce à sa mouillette façon cracker sponge cake à l’ail des ours. Le secreto de porc du Chasseron, juteux et gras juste ce qu’il faut, ne reste pas secret bien longtemps avec son jus à la réglisse et ses points de purée de carottes, ses panais rôtis, son émulsion d’épinards et son gratin de pommes-pommes de terre. Joliment dressés et servis avec gentillesse, ces plats incitent à ne pas se priver de dessert. Tant mieux, car l’aérien cheesecake au citron vert et confiture de kiwi maison vaut à lui seul l’ascension vers l’alpage.