Le 1209
1209, c’est l’altitude de ce gros chalet vitré qui jouxte le départ de la piste de ski de fond et des remontées mécaniques. L’intérieur est vaste, élégant et cosy, avec ce lounge aux canapés accueillants, cette grande salle où tout tourne autour de la cheminée centrale et de son feu de bois agréable aux heures fraîches. A quinze minutes de Montreux, on est à la montagne, avec une vue magnifique.
C’est ici que Thierry Bréhonnet, chef voyageur de Lavaux, a posé ses couteaux pour le groupe qui gère également trois restaurants du MOB et la Badouxthèque d’Yvorne. Il joue une double partition: d’un côté, une cuisine alpestre avec fondue, croûtes au fromage et malakoffs qui laissent quelques traces aromatiques dans la salle, de l’autre, une cuisine plus élaborée. Pour la réaliser, des produits locaux et des plantes sauvages qu’il cueille dans les environs, comme ces trois beurres proposés avec le pain, à l’ail des ours, au cumin et à la berce.
On se laisse tenter par les malakoffs, à la croûte bien dorée et à la masse aérienne sans être trop compacte. Ils se nichent autour d’une belle salade aux ingrédients variés et à la vinaigrette aux fleurs de la région. C’est bien fait sans forcément éblouir. La terrine de paleron de bœuf est élégante, cuite en pot-au-feu avant de poser sa tranche sous des feuilles de sucrine et un condiment ravigote agréablement acidulé.
L’œuf parfait l’est, parfait. Il se pose dans un cercle croustillant. Autour, des morceaux de lard, des champignons de Paris et des oignons grelots sont appétissants… jusqu’à ce qu’on déguste la sauce au vin rouge dans laquelle tout cela baigne. Elle est terriblement concentrée, salée, presque écœurante. Dommage. La choucroute s’affirme «autrement». Elle est posée dans un petit cercle au centre, entourée de trois pommes de terre et surmontée d’un fin foie gras poêlé. Sur le bord de l’assiette, une joue de porc braisée, un lard fumé au hêtre et une petite saucisse de volaille. Si la présentation est jolie, le plat ne déchaîne pas les passions. Une prestation un peu en dessous de celle du guide précédent.
Un service agréable accompagne le repas, qu’on arrose grâce à une courte carte des vins où la maison Badoux tient la vedette.


1209, c’est l’altitude de ce gros chalet vitré qui jouxte le départ de la piste de ski de fond et des remontées mécaniques. L’intérieur est vaste, élégant et cosy, avec ce lounge aux canapés accueillants, cette grande salle où tout tourne autour de la cheminée centrale et de son feu de bois agréable aux heures fraîches. A quinze minutes de Montreux, on est à la montagne, avec une vue magnifique.
C’est ici que Thierry Bréhonnet, chef voyageur de Lavaux, a posé ses couteaux pour le groupe qui gère également trois restaurants du MOB et la Badouxthèque d’Yvorne. Il joue une double partition: d’un côté, une cuisine alpestre avec fondue, croûtes au fromage et malakoffs qui laissent quelques traces aromatiques dans la salle, de l’autre, une cuisine plus élaborée. Pour la réaliser, des produits locaux et des plantes sauvages qu’il cueille dans les environs, comme ces trois beurres proposés avec le pain, à l’ail des ours, au cumin et à la berce.
On se laisse tenter par les malakoffs, à la croûte bien dorée et à la masse aérienne sans être trop compacte. Ils se nichent autour d’une belle salade aux ingrédients variés et à la vinaigrette aux fleurs de la région. C’est bien fait sans forcément éblouir. La terrine de paleron de bœuf est élégante, cuite en pot-au-feu avant de poser sa tranche sous des feuilles de sucrine et un condiment ravigote agréablement acidulé.
L’œuf parfait l’est, parfait. Il se pose dans un cercle croustillant. Autour, des morceaux de lard, des champignons de Paris et des oignons grelots sont appétissants… jusqu’à ce qu’on déguste la sauce au vin rouge dans laquelle tout cela baigne. Elle est terriblement concentrée, salée, presque écœurante. Dommage. La choucroute s’affirme «autrement». Elle est posée dans un petit cercle au centre, entourée de trois pommes de terre et surmontée d’un fin foie gras poêlé. Sur le bord de l’assiette, une joue de porc braisée, un lard fumé au hêtre et une petite saucisse de volaille. Si la présentation est jolie, le plat ne déchaîne pas les passions. Une prestation un peu en dessous de celle du guide précédent.
Un service agréable accompagne le repas, qu’on arrose grâce à une courte carte des vins où la maison Badoux tient la vedette.